Accueil Secteur Bressan Astroboules Club sportif Jeunes Concours Nous Contacter

Portraits de joueurs joueuses bénévoles ou dirigeants du secteur bressan :

58ème portrait Jean Claude Maurice 76 ans notre soleil de la Martinique

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J’ai commencé à 8 ans à la  Martinique et oui ça jouait aux boules et à la pétanque à la Martinique.

2) Comment es tu venu aux boules et pourquoi ?

Mes parents travaillaient aux ministère de la justice en Martinique et côtoyaient beaucoup les pompiers, la police et l’armée, certains jouaient aux boules et j’allais

les voir  jouer pour me passer le temps, cela me plaisait bien, j’ai essayé et je n’ai jamais arrêté, j’ai donc commencé à jouer avec eux dans des concours amicaux,

puis quand nous sommes venus en métropole, j’ai continué à jouer tout d’abord sur Paris, puis Lyon, Neuville/Saône où je jouais énormément car je tirais bien et pointait

pas trop mal, donc j’étais souvent sollicité, je suis arrivé à bourg en 1967 grâce à une mutation chez BERLIET (Renault maintenant)

Je suis licencié à l’amicale boule du faubourg depuis plus de  40 ans.

Je me suis aussi beaucoup investi auprès des jeunes comme Franck TIGNAT, Luc CESAR,  fabien COUARD et Florian CALARD entre autres, que j’allais  chercher pour

faire des doublettes TD principalement et les ramenais après les concours, j’ai gagné énormément de concours grâce à eux, je pense modestement les avoir fait progresser

en les emmenant dans ces grandes compétitions.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

+ L’un des plus beaux c’est en 1994 le 1er challenge BADOUX 64 doubles TD il y avait énormément de bonnes équipes, je jouais avec Roland BRESSOUS et nous avons joué à la perfection ce jour-là, gagner un grand concours dans ma société j’étais très heureux.   

+  Ma finale perdue au fédéral en 1986 mon seul et unique championnat de France c’était à DIJON j’étais équipé de Mrs LAMBERT Georges ‘’dit la pipe’’ car il ne pouvait pas se passer de jouer avec sa pipe, Nono VELAS et Michel PERRIN une équipe formée au dernier moment, personne n’avait misé sur nous mais nous l’avions fait quand même comme quoi.

+ j’ai été souvent qualifié à des championnats de l’Ain simple ou doubles mais je n’ai jamais pu me qualifier à un France, ce sera un peu mon regret .

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aimais bien le simple et le double, mais maintenant que je ne peux plus tirer je me contente de pointer quand je peux jouer et quand mon dos me le permet.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Tout le monde dit beaucoup de choses, mais voilà pas grand-chose ne bouge, bien sûr il faut plus de jeunes et de féminines, pour moi il y a beaucoup trop de vétérans qui jouent la semaine et donc ne  jouent plus le weekend, il y a surement des solutions à trouver mais moi je ne les ai pas donc je ne dirais rien.

Anecdote : des AS me sollicitent pour venir chez eux et quitter le Faubourg, mais je ne changerai jamais de société, je suis très bien dans cette société qui m’a amener beaucoup et avec qui j’ai eu d’excellents souvenirs et de merveilleux moments passés .

Merci d’avoir pensé à moi.


57ème portrait d’un couple bouliste Sylviane et Loulou GIRARD licenciés à Polliat, cette semaine portrait de Loulou nouveau président de la boule fraternelle

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

Nous devons avoir une licence depuis une dizaine d’années et depuis toujours fidèles au club de Polliat. Nous avons commencé par les concours de vogue du lundi avec 3 parties pour tous et un repas pour finir la journée. La composition de l’équipe était mixte et toujours la même : Michelle et Roger Fructus, Sylviane et Louis Girard.
2) Comment es tu venu aux boules et pourquoi ?

Mon premier contact avec les boules, je devais avoir 10 ans et les samedis et dimanches j’accompagnais  mon grand père au clos Fructus en bas de la gare et quand il manquait quelqu’un, je complétais. Je me rappelle avoir fait un fédéral en catégorie jeune et ensuite une longue période consacrée à d’autres sports.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’ai plein de bons souvenirs, mais j’en retiens deux. Mon premier championnat de France en doublette à Feurs (2017) avec Christophe Chérie. On perd en quart de finale, très content du résultat mais une impression qu’on pouvait aller plus loin. Notre victoire au fédéral 2019 (on est toujours les tenants du titre), avec mon frère Michel, Roger Fructus, Christophe Chérie et Jean Marc Drujon. Le fédéral dans l’Ain est une très belle et très dure épreuve et qui est bien plus « glorifiante » quand on se qualifie, que de passer par les OPEN

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien toutes les épreuves à partir du moment où il y a de la convivialité avec une petite préférence pour le double et le mixte.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Répondre à cette question, c’est donner son avis sur l’avenir du sport boule ou comment donner envie de prendre et surtout conserver sa licence et rabaisser la moyenne d’âge des licenciés. Il y a sûrement un tas de réponses, mais personnellement je pense que pour avancer, il faut regarder devant et je trouve qu’aux boules on regarde encore trop derrière. La vie a changé et le bouliste des années 2020, n’est plus celui des années 70. Bien sûr il faut aller vers les jeunes, mais aujourd’hui on collecte pour eux beaucoup d’argent pour un résultat durable qui n’est pas bon. Les jeunes d’aujourd’hui ont tellement de possibilités différentes (et tant mieux pour eux) qu’il y a très peu de chance que les boules soient leur premier choix.
Dans pratiquement tous les portraits que tu as fait jusqu’à présent, les gens sont venus aux boules parce qu’ils accompagnaient un membre de leur Famille, donc à mon avis, pour récupérer des jeunes, il faut cibler la tranche des parents qui arrêtent leur sport principal (foot, rugby, basket.......), ils ont entre 35 et 45 ans et encore l’esprit sportif. Et la chance des boules aujourd’hui c’est la mixité, tu peux pratiquer dans la même équipe que ton conjoint, donc pourquoi ne pas proposer un tarif familial dégressif sur le prix des licences. Il faut agir dans un contexte gagnant /gagnant, c’est la masse qui sauvera le sport boule.
En ce qui concerne les concours, quand tu es compétiteur, c’est vrai que par élimination directe, c’est plus excitant, donc il faut en conserver sous cette forme mais je crois qu’il faut surtout donner la possibilité au plus grand nombre, quand ils viennent faire un concours, c’est d’être sûr de faire plusieurs parties (système Aurard, mini bol d’or.......) et surtout ne pas oublier les mixtes. Garder les gens sur place, c’est aussi un intérêt pour les organisateurs (gagnant/gagnant).
Quand on est dirigeant, je pense qu’on se doit de proposer des nouveautés, et prendre le risque que cela ne marche pas à tous les coups (on apprend souvent plus d’un échec que d’une réussite). Mais dans tous les cas ce qui est le plus important, c’est la convivialité et donner l’envie de revenir.

Anecdote

Même anecdote que sa femme Sylviane : Au Fédéral de 2016, l’équipe féminine composée de Carmen Roux, Laurie Dodard et Sylviane Girard, passe le samedi et revient jouer le dimanche matin. Elles gagnent la première partie et rencontrent ensuite une équipe beaucoup plus expérimentée. Après avoir été rapidement menées,  elles refont petit à petit surface. Au bout du temps réglementaire, l’équipe de Polliat s’impose sur le fil. Sylviane va au bureau pour donner le résultat. Au bout de quelques minutes , on la voit sortir en sautant de joie, une enveloppe à la main. Elles venaient de gagner la partie qualificative pour leur premier championnat de France et elles ne le savaient pas. Le sport c’est aussi dans la tête, est-ce que le résultat aurait été le même si elles avaient su ?


56ème portrait d’un couple bouliste Sylviane et Loulou GIRARD licenciés à Polliat, cette semaine portrait de Sylviane (voir la photo)

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

Nous devons avoir une licence depuis une dizaine d’années et depuis toujours fidèles au club de Polliat. Nous avons commencé par les concours de vogue du lundi avec 3 parties pour tous et un repas pour finir la journée. La composition de l’équipe était mixte et toujours la même : Michelle et Roger Fructus, Sylviane et Louis Girard.
2) Comment es tu venue aux boules et pourquoi ?

J’ai essayé parce que Loulou jouait et j’ai trouvé qu’il y avait une bonne ambiance.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Réponse Sylviane : mes trois championnats de France, en 2016 à l’ Arbresles avec Carmen Roux et Laurie Dodard. En 2017 à Feurs en doublettes avec Carmen et en 2019 à Albertille toujours avec Carmen et également Michelle Fructus et Evelyne Guy. Ce qu’il y a de bien c’est qu’en 2017 et 2019 il y avait chaque fois une autre équipe de Polliat de qualifiée

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien l’ambiance des AS féminins et les belles rencontres humaines avec les autres clubs.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Au plus jeune âge, sensibiliser les jeunes dans les écoles et essayer d’en attirer quelques-uns vers les clubs.

Anecdote :

Cela se passe en 2016, pour un de leur tout premier fédéral, notre novice équipe féminine composée de Carmen Roux, Laurie Dodard et Sylviane Girard, passe le samedi et revient jouer le dimanche matin. Elle gagne la première partie et ensuite elles rencontrent une équipe beaucoup plus expérimentée. Le début de la partie n’est pas bon et elles sont rapidement menées. Assez décontractées, elles refond petit à petit surface alors qu’on sent un énervement dans l’équipe adverse. Au bout du temps réglementaire, l’équipe de Polliat s’impose sur le fil. Comme d’usage, nos joueuses vont embrasser leurs adversaires, qui elles sont complètement anéanties. Sylviane va ensuite au bureau pour donner le résultat. Au bout de quelques minutes , on la voit sortir en sautant de joie, une enveloppe à la main. Elles venaient de gagner la partie qualificative pour leur premier championnat de France et elles ne le savaient pas.
Le sport c’est aussi dans la tête, est-ce que le résultat aurait été le même si elles avaient su ?


55ème portrait Julie BRUNI joueuse du club féminin (le sourire du Club) (voir la photo)

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J’ai débuté à l’âge de 12 ans à Fontaine (38). J’ai fait l’école de boules et j’étais entrainée par la famille Grando, une famille très dévouée à ce sport.

2) Comment es tu venue aux boules et pourquoi ?

Il y avait une Initiation avec l’association sportive du collège j’ai essayé et cela m’a bien plu, et puis le boulodrome était juste en face de chez moi,

donc c’était plus facile pour moi d’aller m’entrainer.

Je joue actuellement en F2 à Romans et en club à Bourg en Bresse depuis 3 ans

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon voyage en Croatie avec l’équipe de Monaco. Et également en temps que supportrice de mon copain Dylan Laverrière en Italie, pour la coupe d’Europe B, où ils ont gagné avec l’équipe de Tarare

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Précision, combiné  car il faut de la patience, de la précision et beaucoup de concentration

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Suivre les jeunes, faire évoluer la mixité

Anecdote :

ce n’est pas des anecdotes  mais j’aime bien les karaokés, donc chanter mais aussi danser !!!!!

Et suivre mes 2 frères sur les compétitions de Quad.

Je te remercie d’avoir pensé à moi .


54ème Portrait Camille Vernoux joueuse et capitaine de l'équipe féminine du club sportif. (Voir la photo)

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J'ai commencé le sport boules vers 9-10 ans à Cras/Reyssouze au secteur 13. Les entraînements avaient lieu à Cras, Montrevel, St Trivier ou Pont de Vaux. Gérard Farenc a été mon premier éducateur, il était tellement gentil et donnait énormément de son temps. Un bénévole comme on les aime

J'ai rejoint le club sportif de Bourg à sa création en 2010, J'en suis devenu capitaine ces dernières années. J'adore l'esprit club et le sport collectif

2) Comment es tu venue aux boules et pourquoi ?

Ma soeur Mathilde avait commencé quelques années avant moi et je l'ai suivie

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mes meilleurs souvenirs resteront la tournée en Chine en 2013 avec le groupe France il y avait notamment Cindy Royet qui est ma coéquipière maintenant à Bourg .

+ nos 2 titres de championnes de France des clubs à St Vulbas 2014/2017 partagés avec ma soeur Mathilde et des coéquipières et coachs qui sont devenus des amis

+ Mon titre de championne de l’Ain F2 simple en 2017

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le relais et le progressif sont mes épreuves favorites

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Notre sport manque de visibilité. Notre communication est peu présente. Je pense que nous devrions nous ouvrir sur l'extérieur et conjuguer notre pratique à celle d'autres sports.

Anecdote :

Pour un championnat de l'Ain simple à Oussiat je me suis aperçue en route que j’avais oublié mes baskets, c’est Mathilde qui a dû faire la route pour me les amener, il m'arrive aussi quelques fois d'oublier mes boules..!!!! (sourire)

Merci Pat pour ce petit portrait


53ème portrait Anna FRANCHI licenciée à Valleiry et joueuse du club féminin de Bourg (voir la photo)

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J’ai débuté sur le tard à l’âge de 47 ans au boulodrome de Valleiry (73) .

2) Comment es-tu venue aux boules et pourquoi ?

A la base je suis une joueuse de pétanque, j’ai découvert la boule lyonnaise un peu par hasard, suite à une invitation d’un bouliste de Valleiry pour une soirée initiation au boulodrome et tout de suite cela m’a plu et j’ai donc signé ma 1ére licence en 2013.

Puis j’ai suivi les conseils très constructifs de Laurent EMIN qui m’a beaucoup appris en technique et en tactique.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mes différents titres de championne de Haute-Savoie ainsi que ma belle performance au France simple à Auxerre, et contente d’avoir pu intégrer l’équipe Elite féminine du Secteur Bouliste Bressan.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien les épreuves en face à face (simple , combiné, tir de précision ) mais je m’adapte aux décisions et aux choix  du coach, mais l’essentiel c’est qu’à chaque épreuve je prenne du plaisir à jouer pour mon club, mon AS et bien sûr pour moi .

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Le sport boules est un très beau sport collectif qui associe à la fois des épreuves individuelles et collectives d’où l’importance d’avoir une bonne cohésion d’équipe

Mon plus grand regret c’est de n’avoir pas connu la boule lyonnaise plus tôt.   

Merci pour ce petit clin d’œil .


52 ème portrait Natacha Goulut (dite Nath) licenciée à Messia (Jura) et joueuse du club féminin (voir la photo)

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J ai débuté la lyonnaise vers l'âge de 9 ans, ma 1ère licence à 10 ans au club de la boule doloise.

2) Comment es tu venue aux boules et pourquoi ?

Mon papa était un joueur de boules et ma maman tenait le café juste à côté des terrains. Donc tout naturellement, j ai pratique ce sport pour faire comme papa !

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Les souvenirs sont multiples, mais j’ai en tête un championnat de France cadettes à Aix les bains où notre club avait loué un bus pour venir nous soutenir. Voir nos parents et les anciens nous encourager nous avait fait chaud au cœur...

Et que de belles rencontres dans ce sport, d'adversaires dont certains ou certaines sont devenues des amis.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J aime le tête à tête, lutter contre soi-même et ne pas perdre son objectif de vue. Ne s’en prendre qu’à soi-même en cas de défaite et être fière de soi en cas de victoire.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Ce sport mérite d'être reconnu et médiatisé, mais sous une forme plus commerciale, plus attrayante pour la jeunesse. Les règles peuvent être compliquées et changent régulièrement, certains s'y perdent.

Le point n’est pas assez reconnu car moins spectaculaire. Pour autant aussi, voire pour moi plus important que le tir.

Anecdotes :

Une anecdote, lors d un championnat de France en direction de Rochefort pendant la durée du trajet, nous avions fait une chanson gentillette sur notre adversaire du lendemain.

Le soir au restaurant, nous avons chantonné cette chanson dans le restau qui était complet.

Le lendemain matin en arrivant sur le terrain, qui l’on voit ? Les adversaires qui étaient à côté de notre table....

Ma partenaire est devenue toute blanche et n’a pas pu s'en remettre....


Merci à toi.


51 ème portrait Martine LAMOLERE dite (Titine) joueuse F1 et  du club féminin (voir la photo)

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J'ai commencé à jouer en traditionnel à 22 ans. Mon mari , Philippe, issu d'une famille de boulistes pratiquait déjà depuis son enfance, car il y avait des jeux de boules derrière le bar- restaurant que tenaient ses parents à Martignat. Ma fille Cécile et mon fils Laurent ont aussi joué,  Cécile joue toujours au club féminin de Bourg.

2) Comment es tu venue aux boules et pourquoi ?

Après avoir suivi mon mari comme supportrice lors des concours, j'ai essayé de jouer et ça m'a plu. Nous avons fait des doublettes ensemble puis j'ai poursuivi en catégorie féminine.

Cette année nous continuons l’aventure dans le championnat F1 avec Nadege Nomézine .

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J'ai de nombreux très bons souvenirs au niveau sportif et convivialité.
J'ai eu la joie d'être championne de France en doublette avec Suzanne Locatelli à Aix-Les-Bains en 1996, c'était mon 1ier titre. Puis en 1999 avec mon conjoint, nous avons été champions de France des jeux UNGLOSS (organismes sociaux) à Reims. Victoire bien arrosée au champagne local.
Nouveau titre de championne de France dans un autre type de compétition, c'était en 2017 avec le club de Bourg-En-Bresse.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J'aime bien jouer en doublette, mais je trouve que pratiquer d'autres  épreuves à l'entraînement comme le combiné et le précision est motivant et formateur.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Les années passent et je suis toujours aussi passionnée. J'espère qu'il en sera de même pour la jeune génération.

Anecdotes :

Souvenir d'un tournoi de Pentecôte : la voiture a pris feu sur l'autoroute et a complètement brûlé, on a dû faire forfait la 1ère partie contre l'équipe Maugiron et malgré tout on a perdu en quart de finale.

Merci à vous pour ce petit portrait.


50 ème portrait

Déjà notre 50ème portrait et pour fêter ça j’ai voulu interviewer un GRAND NOM de la boule lyonnaise, un bressan d’adoption comme il le prétend, et l’un des plus beaux palmarès français de joueurs encore en activité, Mr Gérard CONDRO (dit Gégé) (voir la photo)

- 2 titres Mondiaux  (1991/1995)

- 3 titres Européens  (1994/2004/2006)

- 15 titres de champion de France

- et énormément de victoires dans des Grands prix Nationaux et de ligue M1

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J’ai débuté à l’âge de 10 ans à Pont de Chéruy où mes parents tenaient un petit café avec 2 jeux de boules derrière le café, ce qui était plus facile pour moi « d’en jeter » car j’étais sur place.

2) Comment es tu venu aux boules et pourquoi ?

J’ai donc naturellement continué à jouer, d’autant que mon grand frère Patrick, âgé de 12 ans de plus que moi y jouait déjà et à haut niveau, je suivais un peu ses performances, ce qui me donnait très envie de réussir dans ce sport, j’ai ensuite intégré les centres de formation de Meyzieu puis du Pont Pasteur à Lyon ou j’ai été pris en main de maître par Mr Jean Védrine qui m’a beaucoup conseillé et appris.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’en ai beaucoup mais j’en retiendrais 3 ou 4 :

+  mon 1er titre de champion du monde quadrette  à GAP en 1991 je jouais avec Dominique Noharet, Christophe Bois, Eric Lotto, Franck Burnichon et le local de l’équipe Patrick Gielly

D’ailleurs nous avions remporté les 3 médailles d’or ce weekend là : le quadrette, le tir progressif avec Eric Lotto et le précision avec Dom Noharet, c’était ENORME.. !!!

+  le 2ème titre de champion du monde Double en 1995  à Hamilton au canada avec Manu Billon, Fred Maujiron et Dom Noharet encore lui (rire)

+  le titre européen par équipe en 1994, où il fallait faire des épreuves individuelles, on comptabilisait les points de chacun pour faire le classement, nous l’avions remporté pour sa dernière édition dans ce format, j’étais accompagné de Bruno Perras, Manu Billon et Philippe Gerland .

+  mon 1er titre de champion de France en cadet Double avec Dominique Vistalli en 1983, ma dernière année de cadet, ce qui m’a permis d’intégrer des équipes de 2ème puis 1ère division

Je n’ai plus quitté le haut niveau depuis .

« cela fait donc 38 ans que Gégé est au haut niveau’’. CHAPEAU .. !!!! »

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

 Plus ‘’Jeune’’, j’ai 57 ans (rire) j’adorais le simple mais au niveau d’aujourd’hui il faut être en forme physiquement et performant à chaque boule jouée donc j’ai un peu plus de mal à conjuguer tout ça, j’affectionne beaucoup le double ,mais maintenant je joue pointeur second en quadrette ce qui me convient très bien.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je pense qu’ il y a eu quand même une petite évolution avec la médiatisation des boules et le passage à la télé des rencontres ligue M1, les règles sont un peu compliquées pour les non adeptes de ce sport, peut-être faire évoluer dans ce sens !!!

La mixité est aussi une évolution et je trouve que le niveau féminin est d’un très haut niveau avec une dizaine de filles qui sont de vraies athlètes.

Je voulais  tirer mon chapeau aux dirigeants des jeunes et autres qui s’occupent toute l’année d’animer les AS, Secteur et CBD dont tu  fais partie, c’est vrai qu’en tant que joueur on ne pense pas toujours à ces dirigeants méritoires alors qu’ils font un travail énorme pour faire vivre ce sport .BRAVO à EUX .. !!!

Mon anecdote :

C’est pour les championnats du monde à Hamilton, nous étions très très bien préparés avec Manu ce qui lui faisait dire ‘’on va être champion du monde’’ il n’en doutait pas une seconde et le répétait sans cesse, alors que l’on jouait sur une patinoire aménagée en jeux de boules et des conditions spéciales quand même, lui n’a jamais douté et on L’A FAIT  !!!

 

« Je tiens à remercier Gégé pour ce 50 ème  portrait c’était vraiment sympa de discuter de boules avec lui , et je lui souhaite bonne chance pour cette nouvelle saison de la part de tout le secteur bressan. »

Et comme le dit le dicton « BRESSAN un JOUR , BRESSAN TOUJOURS »


49ème portrait Batiste Giotto licencié à Ceyzeriat  (voir la photo)

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J’ai attaqué les boules à 10 ans sur les trottoirs de Montréal-la-Cluse où l’on mettait des chevrons sur les côtés pour arrêter les boules.

2) Comment es tu venu aux boules et pourquoi ?

Mon père Millot y jouait ainsi que mon oncle Ismaël que l’on surnommait « l’homme au 50 » car il gardait toujours son 50 même pour tirer, à cette époque je jouais avec les frères Guillot et le regretté Pierre Tissot, par la suite je suis devenu éducateur aux Neyrolles en 1984 avec Mr Pierre Couty (1 des meilleurs éducateurs du département),

nous avions créé une école de boules aux Neyrolles et il y avait des jeunes comme David Besse, Yann Ducret , T.Da Silva, T.Nallet qui ont fait une belle carrière.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Ma finale au 128 double 3 et 4 à Nantua les 15 et 16 août 2003 chez moi avec Robert Maire, (perdu 5 à 11), nous jouions à coté de 2 monstres et champions du monde que sont Franck Burnichon et Bruno Perras et devant une foule incroyable.

+  ma ½ finale du 128 TD les 15 et 16/08/1975 toujours à Nantua avec le regretté Raymond Locatelli nous avions perdu 5 à 13 contre Darbion et Fernandez 2 joueurs de l’équipe de France

+  une autre ½ finale cette fois ci aux maitres joueurs à St Etienne avec Régis Faivre, la famille Lamolère, Laurent et Philippe et le regretté Kiki Millat « l’homme à la lame de rasoir dans la bouche » 

+ et bien sur, mon championnat de France Vétérans à Roanne en 2019 avec Henry Clerc, Daniel et Gérard Sirand et ma compagne Edwige Boguet.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Quand j’étais ‘’plus jeune’’ mon péché mignon était le simple, j’adorais cette épreuve, maintenant le quadrette me convient très bien avec des copains en vétérans et 5ème homme si possible. ‘’rire’’.

J’aime bien aussi le système Club Nat 5 qui est un bon tremplin avant les Nat 4, j’adhère beaucoup à cette compétition que je trouve intéressante et très conviviale.  

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Faire des concours système Aurard avec des parties de classement, pourquoi pas développer le club Nat 5 et bien sûr faire venir les jeunes aux boules, mais surtout  toujours garder cet esprit sympathique et accueillant tout en étant compétitif.  

Anecdotes :

Au championnat de l’Ain double à Izernore, je venais de perdre mes 2 parties et je croise mon Ami Kevin Roncin à qui je dis « tu as de la chance de ne pas être tombé contre moi cela va te faire du passage »,

Et le lundi matin en lisant le journal je vois que Kevin est champion de l’Ain, comme quoi !!!!

Merci beaucoup d’avoir pensé à nous Edwige et moi.


48ème portrait Edwige Boguet licenciée à Ceyzériat (voir la photo)

1)A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J’ ai commencé il y a 10 ans, étant à la retraite et connaissant Batiste Giotto qui était éducateur à Montréal-la-Cluse avec le grand Pierre Couty je me suis lancée dans ce sport.

2) Comment es tu venue aux boules et pourquoi ?

J’ai été longtemps cheffe d’entreprise et 1ère adjointe à la mairie de Serrières sur Ain, et en prenant ma retraite, il fallait que je trouve une occupation dans un milieu « d’hommes », car le milieu féminin est un peu ‘’complexe’’ quelquefois.

Je suis venu à la boule lyonnaise car je trouvais cela très convivial et j’ai surtout été très bien accueilli par la boule de Ceyzeriat et notamment par Michel Goutte-Fangeas et  Henri Clerc

qui m’emmenait souvent avec lui dans les concours .  

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

+ Ma qualification au championnat de France vétérans à Chalamont en 2019, je me suis qualifier pour Roanne avec Batiste Giotto, Henri Clerc, Daniel et Gérard Sirand c’est un très bon souvenir, bien que 2 ou 3 personnes se permettaient de me critiquer, limite m’insulter que je n’avais rien à faire sur les jeux, je me suis mise dans ma bulle et je leurs ai montré ce que je savais faire !!!!  

+ ma 1ère qualification pour les championnats de l’Ain double à Izernore en gagnant les qualificatifs 4ème division en 2018 à Polliat.

+ 1 concours gagné à Martignat toujours avec Baptiste ou je m’étais excusée d’avoir battu Arnault Fenouillet qui venait de gagner Bellecour en cadets, Batiste m’avait repris en me disant que cela ne se faisait pas, j’en rigole maintenant mais sur le coup j’étais toute gênée (rire)

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Je trouve le quadrette trop long, mais la faire avec des amis me va très bien, je préfère le double car il y a plus de mouvement et on joue plus de boules, pour le simple je ne tire pas donc pas bien possible pour moi de me défendre.   

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Bien sûr trouver ou garder les bénévoles qui se font une denrée rare, essayer de faire venir des personnes jeunes ou moins jeunes pour découvrir ce sport, garder les parties au temps et surtout garder cet esprit de convivialité et de bon esprit.  

Anecdotes :

En 2018 à Izernore lors des championnats de l’Ain, je jouais à côté d‘une personne qui avait les mêmes boules que moi, dont le striage est tout bizarre, je me suis fait la réflexion

que c’était une coïncidence de jouer à côté de lui et d’avoir les mêmes boules, mais à la fin de la partie je me suis retrouvée avec plus que 3 boules sur 4 ce fameux Monsieur a pris une de mes boules et je n’ai jamais pu la retrouver malgré nos multiples demandes.

Ce qui me fait dire maintenant que les boules m’ont fait perdre la boule ( rire)   

 Merci à toi d’avoir pensé à moi pour ce portrait.

47ème Portrait Cindy Royet joueuse du club féminin (voir la photo)

1)A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J’ai commencé les boules lyonnaises à l’âge de 4 ans et demi à Poligny, dans le Jura, où j’ai été licenciée pendant 17 ans avant de prendre d’autres horizons en élite, à commencer par Digoin, et par la suite St Priest entre autres qui fut une de mes plus belles années avec de superbes coéquipières.

2) Comment es tu venue aux boules et pourquoi ?

J’ai joué car mes deux grands frères jouaient, et j’ai suivi le mouvement de la famille. Mon papa jouait plus à la pétanque lui. Mais à Poligny, nous avions la chance d’avoir un super club, avec des encadrants au top, tel que Francisque Rousset (alias Biquet), ou encore Michel Reybier (alias Fanfan), qui nous ont emmenées dans toute la France et nous entraînaient assidument. Et ce sport m’a tout de suite plu, c’était convivial, et puis j’ai commencé à gagner mes premiers titres (Coupe de France à Nantes avec Julien Pelletier en 2003), championne de France en simple cadette en 2006.. Du coup, je ne pouvais que continuer 😊

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Forcément, un de mes meilleurs souvenirs reste mon record du Monde en tir de précision en F-23 lors d’un match de club Digoin contre le Puy en Velay, le 30 octobre 2011 (bientôt 10 ans déjà !), où j’ai réalisé le score de 33 points. J’ai manqué la 8ème cible, celle à l’oreille en décalée. Après, dans cette même saison, ma victoire en Super 16 avec Nelly Jacques et Martine Rizzo sous les couleurs de Digoin reste un beau souvenir. D’autant plus que c’était la première année où le Super 16 chez les féminines venaient d’apparaître.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Par rapport à la question précédente, forcément je dirais le précision. Mais j’aime beaucoup le tête à tête, car on ne peut s’en prendre qu’à soi-même, et décider de suivre ses stratégies de jeu. Après, avec le temps, j’ai beaucoup apprécié le tir en relais, car c’est en équipe et il faut une part d’endurance que j’apprécie également.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Honnêtement, pour pratiquer le sport boules depuis des années, je n’ai jamais été déçue et prends toujours autant plaisir à jouer, que se soit sur le plan sportif que traditionnel, donc difficile à dire.. Peut être remettre le combiné en championnat de France. Ce n’est pas avec ça qu’on améliorerait notre sport, mais ça serait un petit plus pour nous qui avons connu cette discipline en championnat de France. Après bien sûr, pour améliorer notre sport, ça serait super de pouvoir être aux Jeux Olympiques, ce qui nous ferait une pub considérable ! Après dans un aspect tout autre, ce qui aiderait bien sûr c’est d’avoir parfois plus de bénévoles dans les associations. Pour ma part, je sais que j’ai eu la chance d’en avoir beaucoup étant plus jeunes, et c’est grâce à eux que nous avons pu en arriver là aujourd’hui. Et c’est ce que j’aime dans le club de Bourg en Bresse, car justement, il y a beaucoup de bénévoles et de personnes qui croient en nous, et c’est pour eux aussi qu’on a envie de se surpasser, quand ils sont derrière nous à chaque occasion. Et je les en remercie ! J’essaie moi la première d’en faire partie quand l’occasion s’y prête, et j’encourage tout le monde à en faire autant quelle que soit la manière, même la plus simple, afin de faire perdurer notre sport aussi longtemps que possible ! Et aussi en point d’amélioration, pourquoi ne pas diffuser notre sport un peu plus médiatiquement.

Anecdotes :

Oula, il y en aurait à raconter ! Je me rappelle d’un concours à Poligny, le célèbre Juraflore, avec Elsa Dromard. Il pleuvait tellement, que nous étions obligées de mettre le cinquante à terre car il y avait de l’eau sur tout le jeu que ça ne marquait pas. Mais nous n’avions jamais lâché de la journée, et sommes allées jusqu’en finale ! Ou alors, dans un autre registre, je me rappelle d’un concours à Montluel où je jouais avec Damien Sonney il y a quelques années quand j’étais encore jeune, tout le monde nous regardait jouer, on ne comprenait pas trop, jusqu’à ce que quelqu’un me demande une photo avec moi car elle pensait que j’étais Laurence Essertel, c’était très marrant et un honneur pour moi qu’on me confonde avec cette talentueuse joueuse ! Mais en effet, des parties de boules et des concours on pourrait en refaire.. Comme quand on me prenait pour une folle de jouer le samedi un quadrette 3 et 4 dans mon petit Jura, et le lendemain faire un Super 16 à St Maurice de Beynost et où nous gagnions les 2 concours dans le même week end ! De supers souvenirs ! Avec une moyenne de 60 compétitions par an auparavant, il y a de quoi en raconter ! En tout cas, tous ces concours nous manquent, et on hâte de les reprendre. Les boules lyonnaises, c’est bien plus qu’un sport, c’est une grande famille.

Merci pour cette interview, et merci à Patrick Piguet, notre coach qui s’occupe si bien de ses filles !


46ème portrait Laurent Daujat Dommartin, joueur hors secteur (ex joueur du club de Bourg en Bresse et du Faubourg) (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J'ai commencé le Sport Boules à l'âge de 11/12 ans à Marboz où il y avait une petite école de Boules  (on était 5 ou 6 joueurs) dirigée par Jean Claude Chevillot et Charles Puthod puis comme j'étais le + mordu  (les autres n'ont pas ou quasiment pas joué en adultes) j'ai continué à l'école de Boules de Cras sur Reyssouze où j'ai côtoyé des joueurs comme Christophe Desmaris, Lilian Picard, Gilles Drevet, Éric Charvet, Jean Pierre et Hervé Brevet, Franck Tignat ...

2) Pourquoi et comment es-tu venu à la boule lyonnaise ?

Je suis venu aux Boules parce qu'une société a été créée à Marboz et que mon père et mon oncle y jouaient  (Irénée et Paul). En regardant jouer, j'ai eu envie d'essayer et ça m'a tout de suite plu... Et comme j'étais un petit peu adroit et que j'aimais bien jouer avec les adultes, j'ai pris le virus  (pas le Covid 19 !!..) et depuis je n'ai pas arrêté.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Des souvenirs, j'en ai à la pelle !! De très bons dans l'ensemble que ce soit sportifs et/ou festifs !!!!...

Je vais en citer quelques-uns :

+ ma victoire en simple en 2001 au 128 3 et 4eme D à Lagnieu contre Gilles Pakula.

+ Notre titre de vice-champion de France quadrettes à Aurillac en quadrettes 3eme Div. en juillet 2018 avec l'équipe Mercier Pierre et Romain, Jérome Gruet et Gérard Coly de Dommartin, (bon souvenir même si en menant 11 à 4 en finale on aurait dû être champions de France 😢😢)

+ Notre victoire en grand prix National à Saint Claude 39 avec l'équipe Piguet Patrick et Martial, Fabien Couard et Jérome Vucher du Faubourg en 2eme division : on avait laissé faire 8 points sur l'ensemble du concours ! !!

+ En clubs sportifs les souvenirs sont nombreux mais je citerais le titre de champion de l'Ain National 4 avec Bourg en Bresse  (victoire contre Saint Maurice de Beynost) et notre montée en National 3 la même année  (victoire contre Metz) : on avait bien arrosé notamment au 40, boîte de nuit de Bourg, je pense que d'autres s'en souviennent encore !!...

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

En clubs sportifs j'aimais bien les courses, le combiné et les après matchs !!!!  En trad. j'aime aussi bien le simple, le double que le quadrettes.  Ce sont des épreuves totalement différentes mais j'aime bien toutes leurs caractéristiques.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Simplifier le règlement, ne pas changer les règles trop souvent et surtout faire respecter les règles ! !!! (Notamment les 45 secondes pour jouer, certains prennent trop de temps pour jouer et ça freine trop souvent le rythme des parties ! !!)

Pour attirer les jeunes, il faudrait les faire jouer uniquement en sportif entre eux et les faire jouer en trad avec les adultes pour apprendre le règlement et le respect des partenaires et adversaires !!!

Anecdote :

Au championnat de FRANCE quadrettes 2eme division à Evian Thonon en 2013 avec l'équipe du Faubourg de Patrick Piguet  (Martial Piguet, Thibaut Ponsard, Jérôme Vucher, Fabien Couard et moi-même), en barrages vendredi soir on était à 2 doigts de s'incliner on était 3 à 8 , il restait 40 mn de jeu ,quand un violent orage s'est abattu nous faisant arrêter la partie contre Francis MICHEL d’Ampuis (décision de l'arbitre) Le lendemain matin on n’avait raté quasiment aucune boules au point et au tir et on avait gagné la partie 13 à 9. Cette année-là on s'était inclinés en 8emes de finale.

Merci pour ton interview et vivement que l’on se retrouve dans les jeux et autour d’une table pour boire un verre.


45ème portrait Nadège Nomézine joueuse du club sportif et F1 (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé le sport boule lyonnaise à l’âge de 24 ans à Servas.

2) Pourquoi et comment es-tu venue à la boule lyonnaise ?

C’est une histoire de famille mon grand père jouait, mon oncle Daniel jouait, mon parrain, et surtout mon papa, ma maman mes frères jouent encore. En 2007, je suis allée voir mon papa à Chatillon sur Chalaronne qui jouait le Championnat de l’Ain tête à tête contre Frédéric Ascensi en quart de finale et après sa défaite je l’ai regardé en lui disant l’année prochaine je prend ma licence. Et depuis je suis la secrétaire du secteur Bouliste Bressan et depuis le 16 Janvier 2021 je fais partie du Comité Directeur de la FFSB.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Il y en a tellement que je vais commencer par le 1ère Saison 2007/2008, qualifiée pour le France quadrette et triplette qui se déroulait à Bourg-en-Bresse, je jouais avec Sylvaine Gailleton et Sylvie Desbenoît. Saison 2012/2013, 1er titre de championne de l’ain avec Paule Dodard.

2013/2014  1er titre de championne de France à Saint Vulbas des clubs sportifs.

2016/2017  2ème titre de championne de France toujours à Saint Vulbas des clubs sportifs.

Et bien sûr notre montée en F1 en 2019 avec Martine Lamolère.

J’en ai encore d’autres mais ça serait trop long (rire).

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

En traditionnel, j’aime bien le simple car si on joue mal on a juste à s’en prendre à nous même. Le doublette j’ai eu 2 partenaires déclarées avec moi (Paule Dodard et Martine Lamolère).

En sportif j’adore le tir de précision car ça demande de l’adresse, de la concentration et surtout de la précision.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Ce qu’il faudrait faire pour ce sport, c’est de développer les sport boule chez les jeunes pour qu’ils puissent vraiment s’intéresser. La saison prochaine saison, nous avons décidé d’organiser un championnat de France Mixtes et Parité. Et surtout préserver nos bénévoles car sans eux il n’y aurait pas de belles compétitions.

Anecdote : Fédéral 2008, dernière partie du samedi soir, nous étions entrain de jouer une partie contre une très belle équipe de Saint Vulbas et là qui je vois arriver aux  bords des jeux, Mr Piguet Patrick il était entrain de faire l’imbécile… Je ne dirais pas quoi (rire).


44ème portrait Patrick Favier dit ‘’Pétrolon’’ (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé la boule lyonnaise à l’âge de 12 ans à Polliat ou j’habitais avec mes parents, j’ai débuté avec Gilbert Bozonnet dit ‘’Milliard de baleux’’ et avec mon père Jean.

2) Pourquoi et comment es-tu venu à la boule lyonnaise ?

Je suivais beaucoup mon père à ses entraînements, je me traçais un petit cadre à côté  du jeu ou jouait mon père et ses amis  et je m’ amusais à tirer tout seul avec des boules de pétanque, j’avais 8 ans à l’époque ,je jouais également au foot

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’en ai 2 ou 3 :

+  le 1er, c’est quand j’ai été champion du lyonnais en quadrette en 1975 je jouais avec une équipe composée de joueurs uniquement  du département de l’Ain il y avais Eric Nicod, Jean Jacques Péaud et Joël Bonfils qui a arrêté un peu après, dommage car c’est un excellent joueur, c’était l’époque où il y avait des concours minimes et cadets 1 à 2 fois pars mois dans le comité de l’Ain, avec des 80 quadrettes cadets au fédéral et une vingtaine en minimes ce que malheureusement on ne voit plus à l’heure actuelle .

+ Mon 1er championnat de France cadet à Tours en 1977 avec Eric Couard , Maurice Perriad et mon Ami le regretté Philipe Puvilland où nous avions pas mal joué, mais il nous a manqué un peu d’expérience pour passer 1 ou 2 parties en plus.   

+ Puis l’année suivante 1978 nous avons remis ça, avec Eric et Maurice suppléé au dernier moment par Pierre Martin (Mâcon actuellement), car Philipe Puvilland était décédé 1 mois avant dans 1 accident de moto, nous avions joué pour lui ce qui nous a donné une vraie force supplémentaire pour nous qualifier pour Dijon.  

+ Le championnat de France double 3D à GAP en 2015 perdu en 1/8 ème de finale avec Martial Piguet et Gilles Robin, mais malheureusement Gilles pour sa 1ère et seule qualification à 1 championnat de France n’a pas pu venir car il fêtait ce weekend là sa retraite et ses 60 ans .

+ Et  bien sur les championnats de France AS avec l’équipe du faubourg notamment à SENS et à AIX les BAINS où nous passons tout près des demi-finales, mais que c’était des moments fabuleux avec des ambiances d’après match de folie.

+ Et mes années à la Ravoire bien sûr du temps où je travaillais à Chambéry.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien le simple, car comme beaucoup le disent, tu joues tout seul  tu établis toi-même ta stratégie de jeu donc si tu perds tu ne t’en prends qu’a toi-même, mais j’aime aussi le quadrette pour la tactique mais surtout pour le ‘’collectif ’’ que je connaissais aussi avec le foot, j’adore le championnat de France quadrette .

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

+ Attirer  les jeunes pour qu’ils reviennent, pourquoi pas les faire venir par les grands parents boulistes que, quand ils en ont la garde ils pourraient les emmener avec eux voir ce que c’est et leur tracer un petit cadre de jeu pour qu’ils essayent de jouer tout en s’amusant .

+ faire des concours en 16 Q ou 16 D façon poules ou système aurard pour garder les joueurs et ainsi faire tourner les AS , car plus personne ne restent le soir et c’est bien triste car nous perdons cet esprit d’amitié et de convivialité .

Anecdote :

+ c’était pour un weekend prolongé du 8 mai , le 8 mai à Cousance je jouais avec Bruno Desbenoit et j’avais perdu en finale contre toi et régis Michon, le lendemain je gagnaisavec GillesRobin le double de  Roissiat et le surlendemain je gagnais à Marchon avec gilles, Florian Calard ,Pascal Hantz et toi j’avais gagné 2 concours et perdu 1 en finale, je suis rentré bien fatigué mais heureux de mon weekend, gagné 13 parties sur 14 jouées.  

+ en 1978 au championnat de France cadet nous avions perdu en 8 ème  contre une équipe de Cagne/Sur Mer , je les ai rejoué 30 ans après pour un bellecour et nous les avons gagné cette fois,Ils étaient encore 3 sur 4 de l’équipe de 78.

+ pour un bellecour cadet nous jouions au pont pasteur à l’intérieur et nous étions à côté de Cheviet ( à l’époque il jouais dans l’Ain avec Pichard), nous étions mené 0 à 5 contre le fils du grand Cannizzo  et j’étais capot ,quand Cheviet est venu me voir en me tapant sur l’épaule et en m’encourageant  cela m’a fait un déclic et nous avons finalement gagné 11 à 5.


43ème portrait Cécile Alonzi Lamolère (39 ans) ‘’ la sagesse et l’expérience du club ’’   (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

Je suis issue d’une famille de boulistes, mon papa (Philippe) puis ma maman (Martine) nous ont initiés mon frère (Laurent) et moi. Mais, jeune j’avais d’autres occupations, notamment la musique et l’équitation.

2) Pourquoi et comment es-tu venue à la boule lyonnaise ?

Vers 17 ans j’ai réessayé, j’ai apprécié davantage ce sport puis petit à petit je me suis prise au jeu, puis je me suis fixée des objectifs, et l’envie de me dépasser a grandi, j’ai pris goût aux compétitions… et les années ont passé, j’ai eu la chance de vivre de très bons moments, c’est dur de sélectionner un ou deux meilleurs souvenirs…

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Je citerai les plus marquants : mon premier titre de championne de France en individuel à Martigues en tir de précision (2009). Mon voyage à Shanghai durant lequel nous avons présenté notre sport lors de l’exposition universelle de 2010. Plus récemment, le plaisir de retrouver la compétition après plusieurs années loin des jeux de boules, grâce au club de Bourg-en-Bresse : une équipe dans laquelle je me sens bien, un club dynamique, des supporters toujours présents, une ambiance familiale qu’on ne trouve pas partout.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien  jouer le traditionnel en club et le tir de précision.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Pour conclure, ce sport m’a beaucoup apporté, je retiendrai également de belles rencontres amicales.

Anecdote : c’est aussi sur les jeux de boules que j’ai rencontré mon mari Florian il y a bientôt 20 ans.

42ème  portrait de Yves GROBET Président de la ligue AURA depuis 5 ans (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J'ai attaqué la boule lyonnaise à l'âge de 11 ans à Guéreins où mes parents habitaient, puis j'ai joué à Marlieux et St Maurice entre autres avant de revenir à Bourg en Bresse ou j'ai pris la présidence de la boule des 4 vents, j'ai été élu aussi pendant 36 ans au CBDA et cela fait 5 ans que je suis à la tête de la ligue AURA, je suis actuellement licencié à l'amicale boules du Faubourg.

2) Pourquoi et comment es-tu venu à la boule lyonnaise ?

Il n'y avais pas de foot, pas de rugby, pas de tennis ou alors il fallait aller à Belleville/Saône pour pratiquer, donc on allait jouer aux boules dans 1 des 3 clos qu'il y avait à Guéreins, je me rappelle que c'est Mr René Vintéjoux qui était le président qui m'avait offert mes premières boules. Jai été pris en main par les Familles Vintéjoux et Lamarche qui sont de sacrées familles de boulistes par ailleurs.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

+ Ma première qualification à un championnat de France quadrette en 1988 à Lyon , nous avions perdu en finale du fédéral 3eme D et en 1/2 finale du chpt de France. Je jouais avec René Mazuir dit ''nénette'' , Patrice Lambert (qui avait remplacé au pied levé Jean François Duc blessé) et Minnelli Mauro qui malheureusement à arrêté juste après ,dommage car il aurait pu faire une sacrée carrière + et le 2eme c'est ma qualif en  double 2eme D en 1993, j'étais à l'époque à Marlieux nous avions perdu une nouvelle fois en finale à Oussiat, mais qualifiés pour Dijon, je jouais avec le toujours jeune Paul Michaud et Patrice Perrier , nous avons perdu la partie juste après les poules il me semble.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J'aime tout , mais s'y il faut choisir je prendrais le quadrette car je trouve que cela est plus intéressant et plus tactique, le jeu se gère à 4 voir 5 et si un joueur n'est pas bien, les 3 ou 4 autres sont là pour le rattraper et le quadrette reste quand même plus convivial et sympa, pour le double je  trouve que c'est plus sportif et endurant

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

+ il y a beaucoup à faire : d'abord avec les jeunes car c'est l'avenir , ce que l'on fait dans les écoles et autres centre de loisirs est déjà bien , mais je trouve qu'il n'y a pas assez d'épreuves variées pour les plus petits, ils faudrait faire un peu plus de jeu et surtout moins long, car beaucoup d'enfants s'essayent aux boules dans les écoles, mais aucune licence d'enregistrée ou très très peu ce qui est bien dommage pour les éducateurs et les AS.

+ pour les clubs sportifs réduire le temps car je trouve que le match dure un peu trop longtemps.

+ la médiatisation bien sur , mais nous ne sommes pas assez ''sportifs'' et il n'y a pas assez de spectacle . 

+ privilégier les concours en 16 équipes Q ou D selon le système aurard  pour garder les joueurs 

+ faire une classification au niveau national avec des points décidés en début de saison et non pas au % dans les CBD comme actuellement 

il y aurait encore  beaucoup d'autres points à étudier  mais tu vas manquer de place (rires).

Anecdote : - J'en ai 2 : en rentrant d'un Bellecour, nous avions perdu le dimanche matin, nous nous sommes arrêtés pour manger un morceau aux Echets, la patronne du restaurant a hésité à nous prendre car il y avait une communion et elle avait peur que cela nous dérange, et finalement … nous avons fini le repas en chansons avec les personnes de cette communion que l'on ne connaissait pas du tout, j'étais avec les célèbres Gérard Martelet dit ''Martouche'', Gaby Morel dit ''Gros minet'' et Didier Murard dit ''La Murge''un moment Inoubliable !!!! 

- le 2eme : c'est au GD prix de la ville de Bourg 3 D, je jouais encore avec mes Amis Martouche, La murge et Daniel Subtil dit ''le Grand Dan'' qui avait  un balancier au tir Monumental, à la 1ere nous étions menés 14 à 0 nous avons gagné 15 à 14 , puis gagné 15 à 0 la 2eme , gagné 15 à 0 à la 3eme, gagné 15 à 0 la 4eme, en 1/2 finale on mène 11 à 0 et nous perdons 11 à 15 , nous avions fait 71 points sans en prendre 1 seul . C'est l'un des plus beaux concours que j'ai fait et surtout avec cette bande D'AMIS EXTRAODINAIRES.

Merci pour ce petit portrait, c'est bien sympathique et cela nous remémore de bons souvenirs, prenez soin de vous et à bientôt sur les jeux.


41ème portrait Pauline DAUJAT la benjamine du club sportif (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé les boules à l’âge de 13ans dans le club de Dommartin avec Charles Broyer et je suis depuis 2 ans au club sportif de Bourg.

2) Pourquoi et comment es-tu venue à la boule lyonnaise ?

Les boules sont un sport de famille chez les Daujat, mon Papy Irénée et mon papa Laurent y jouaient et j’ai eu envie de les imiter en les regardant évoluer, j’adore l’ambiance des matchs et après matchs.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mes meilleurs souvenirs sont mes 2 podiums au France tirs. C’était en 2018 à Martigues dans la catégorie F-15 où j’ai remporté une médaille d’argent au tir de précision et une médaille de bronze en tir progressif.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le combiné car c’est une épreuve qui allie le point et le tir et qui demande beaucoup de concentration. J’affectionne aussi les épreuves sportives comme le tir progressif, le relais et le tir de précision

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Essayer d’attirer d’avantages des jeunes en leurs proposant des épreuves sportives.

Anecdote : C’est lors de la dernière rencontre des clubs de mon père avec Dommartin à Moulins, le lendemain matin il devait m’emmener à la coupe de l’Ain de tirs à Oyonnax. Je m’étais réveillée à 4h pour m’assurer qu’il était bien rentré mais ce n’étais pas le cas. Il a préféré dormir chez un collègue bouliste et il est venu directement me chercher le lendemain matin.

Merci pour de m’avoir choisie pour ce petit portrait.


40ème portrait Jeannot Fléchon président de la JL (Jeunesse Laïque Bourg), et comme il le dit '' le 19 avril j'aurais 100 ans dans 9 ans ''  !!!!! (Voir photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

j'ai commencé la boule lyonnaise à Montrevel en Bresse en 1951 avec mon ami René Germain, puis je suis venu à Bourg à la boule bressane. 

2) Pourquoi et comment es-tu venu à la boule lyonnaise ?

Comme il n'y avait pas grand chose comme sport, et que j'étais trop vieux pour jouer aux billes (rire), je travaillais à cette époque aux meubles Fourrier à Montrevel, je jouais déjà au tennis de table avec les fils de mon patron qui jouaient aussi aux boules, donc je les ai suivis et cela fait 70 ans cette année que je joue, avec une pause de 23 ans et mes années passées en Corse pour mon travail.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir c'est le championnat de France en 1961 à Mâcon en Promotion, je jouais avec 3 pongistes (joueurs de tennis de table) Jean Bernard Vuillermoz, Claude Thollas et René Buffard dit ''le préfet'', nous avions perdu en 1/2 finale du fédéral contre l'équipe Curvat de Lagnieu qui a d’ailleurs été championne de France cette année en battant notamment l'équipe du grand René Melun en 1/4 de finale, nous, nous avions juste passé les poules.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Je préfère le double, je pense qu'il y a plus de rythme, le quadrette est trop long car on joue une boule de temps en temps.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Faire les concours moins longs, faire plus de compétitions en 16 Q ou 16 D, que des jeunes viennent à la rescousse pour sauver ce sport que j'adore, car vu mon ''grand âge'' ce n’est pas moi l'avenir. Limitation du temps et un peu de médiatisation ne feraient pas de mal .

Anecdote : je suis allé faire un concours à Hauteville avec mes 3 pongistes nous avions perdu à la 1ere ,nous avons fait le complémentaire et là, nous sommes tombés sur l'équipe Carret et Verchère de Lyon qui étaient alors en équipe de France et étaient des Monstres à cette époque, on se demandait bien ce qu'ils faisaient là d'ailleurs, nous avons fait 1 point car j'ai trié une boule en 2eme barre, alors que mes coéquipiers ne voulaient pas que je tire, "le préfet" s'est même mis devant la boule pour pas que je tire, mais j’ai tiré quand même et cela me reste un très grand souvenir juste le fait de jouer contre ces immenses et sympathiques joueurs.

J'espère que ce virus nous laissera tranquille pour pouvoir enfin nous réunir sur les jeux de boules, et tant que ma tête et mes jambes suivront je serai là pour vous titiller un peu.

Merci pour cette petite interview .


39 ème portrait Mathilde VERNOUX joueuse club féminin (amicale boules du faubourg) voir la photo

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai débuté à 12 ans à Cras sur Reyssouze avec Mrs  Noël Goujon et Gérard Farenc récemment décédé.

2) Pourquoi et comment es-tu venue à la boule lyonnaise ?

J’aimais beaucoup jouer à la pétanque pour m’amuser, puis j’ai essayé la boule lyonnaise et rapidement de petits résultats sympas sont arrivés, ce qui m’a donné l’envie de persévérer. Même si j’ai eu beaucoup de mal à assimiler et comprendre les règles du jeu.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’ai plusieurs bons souvenirs, notamment en club sportif, nos deux titres de championnes de France 2014 et 2017, mais surtout un relais inespéré avec ma sœur Camille, lors de la finale contre le Vernet à St vulbas en 2017, je sortais d’une semaine très compliquée, avec la fracture du fémur de mon fils de deux ans. Toute l’équipe a joué pour lui avec une envie folle de lui ramener ce maillot tricolore. L’émotion était tellement intense, la réussite au bout de ces 5 min de course, nous a permis en partie d’aller chercher le maillot bleu blanc rouge.

Il y a eu aussi la ½ finale à Tarare, nous jouions la qualification pour la finale sur match sec, nous nous entrainions comme à la normale, puis la présentation des équipes est arrivée, et là une trentaine de supporters bressans ont fait leur rentrée déguisés, maquillés, avec des perruques, des drapeaux, des klaxons etc. Pat le coach s’était bien gardé de nous le dire. Ils ont mis une ambiance de dingue, cela a beaucoup surpris les adversaires qui étaient pourtant largement favorites et nous avons gagné la rencontre haut la main,on s’était qualifiées pour notre 1ère finale à Nyons, après seulement 4 ans de création du club, c’était aussi une très belle et très grosse émotion .

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime les challenges, l’esprit d’équipe, l’envie de se surpasser et surtout je veux faire de mon mieux dans chaque épreuve.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

J’aimerais une pratique des clubs sportifs plus adaptée pour les mamans, jeunes ou moins jeunes, qui ont une vie de famille. J'ai du mal à vivre des dimanches entiers sans ma famille, loin de chez moi. Une pratique avec un temps de jeu plus court avec des épreuves basées uniquement sur le sportif et non le traditionnel serait pour moi + représentatif et surtout moins contraignant dans une vie de famille où le dimanche est souvent le seul temps de la semaine, en mode "off". Donc dès que je peux, j’emmène tout le monde avec moi, sauf Mr qui n’aime pas ça.

Anecdote : c’est lors de la fameuse finale à Nyons, la semaine précédente j’avais pris un énorme coup de soleil sur le visage, j’ai donc joué avec le visage rouge écarlate de chez rouge écarlate et je ne savais plus trop où me mettre, je me suis bien fait taquiner par les coéquipières et le coach, mais j’ai surtout en tête de beaux et merveilleux souvenirs, et j’espère en créer encore beaucoup.

Merci à toi pour ce petit mot, en espérant se revoir bientôt sur les jeux.

38ème Portrait Pascal LEGER dit « LAPIN » de VIRIAT (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé les boules à 37/38 ans à St Martin du Fresnes.

2) Pourquoi et comment es-tu venu à la boule lyonnaise ?

J’y suis venu tout simplement, je jouais au foot et des copains de mon équipe, notamment mon grand Ami Roger Minello, m’ont fait découvrir les boules et j’ai adhéré de suite, c’était en 1998 et comme Aimé JACQUET ne m’a pas sélectionné  pour la coupe du monde de foot, à mon grand regret, j’ai donc signé aux boules. (rire)  

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon 1er concours : c’était le grand prix 64 quadrettes de la ville de Bourg en Bresse, je jouais en 4eme D avec Roger Minello, Didier Bray et Patrick Sylans et nous l’avions gagné et juste derrière nous avions perdu à la 8ème à Bellecour, nous étions très fiers de nous pour cette 1ère année.

Il y a eu aussi mes 2 championnats de France, le premier en 2006 au Puy en Velay 4eme D avec mes amis Patrick Sinardet dit tonton, Lilian Paris, Roger Robin et le regretté Daniel Parisot. Le résultat n’était pas au rendez-vous mais nous avons passé un weekend  FABULEUX !!!! toi et ton frère Martial étaient présent d’ailleurs ce qui nous avait pas avancés (rire)

Et le 2ème France en 2013 toujours en 4ème D je jouais avec la famille Journet Henry et Bruno, Christophe Clair et Jean Louis Cereize c’était à Evian/Thonon, il me semble que c’était le 1er championnat de France de Henry, et cette même année je me suis qualifié pour la 1 ère fois au Championnat de l’Ain double avec Christophe Clair.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’adore le simple qui me correspond bien, le quadrette aussi avec les Amis tout en gardant cet esprit de compétition que j’avais avant avec le foot.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Faire venir les jeunes bien sûr, ce qui est pour moi le plus gros chantier à mon avis, même si je sais que cela est très dur, je me demande toujours pourquoi nous sommes passés de 11 points à 13 points, car il est rare maintenant de voir les quadrettes se terminer en 13 points, 1 ou 2 heures me semblerait bien. Garder cet esprit convivial et sympathique le plus longtemps possible, et quelques 3èmes mi-temps.

J’espère que l’on pourra vite retrouver les chemins des jeux et que ce satané virus nous laissera tranquille un jour.

Anecdote : je n’en ai pas une qui me vient comme ça, mais je garde en tête ce Mémorable et Inoubliable weekend passé au Puy en Velay avec ton frère et toi, avec tout ce qu’il s’est passé, mais que je ne divulguerais pas, par respect du vestiaire comme on dit .  

Un grand merci à toi de m’ avoir fait ce petit reportage.

37ème portrait Jennifer GOMEZ vice capitaine du club sportif à  BOURG, joueuse de F1 ,  internationale A (boule du faubourg) (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai débuté les boules lyonnaises à l’âge de 8 ans environ dans le club de Vénissieux dans le Rhône.

2) Pourquoi et comment es-tu venue à la boule lyonnaise ?

Mon père Aurelio pratiquait occasionnellement les boules, mais aussi les jeux de cartes dans ce boulodrome près de notre ancienne maison. Mon ancien entraineur Pierre Soffrey (décédé récemment et que je remercie mille fois pour son implication dans les boules) m’a proposé d’essayer un entrainement un mercredi, et cela m’a beaucoup plu. J’ai entre-temps pratiqué du basket mais l’esprit ne me convenait pas trop donc, je suis revenu dans mon sport de prédilection.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’ai plusieurs souvenirs à l’international ma médaille de bronze au championnat d’Europe simple à Saluzzo en 2015,  mais un qui me tient beaucoup à cœur en national reste celui de ma victoire au Championnat de France simple à Thonon-les-Bains 2015/2016 où je m’étais préparée durement (physiquement et mentalement) à cette compétition. Nous avions passé un excellent weekend avec mes parents et mon Compagnon Virgile Machado.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Alors mes deux épreuves favorites restent bien-sûr le simple mais aussi le tir de Précision que j’affectionne plus particulièrement, j’ai d’ailleurs égalisé le record du monde en 2019. Mais les épreuves sportives comme le relais sont des épreuves que j’affectionne aussi .

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Pour moi, il y a beaucoup d’épreuves dans notre discipline et donc beaucoup de championnats de France, voire trop. Il faudrait réduire cela en se référant aux autres pays par exemple, et garder les mêmes épreuves qu’à l’international, mais ce n’est que mon point de vue.

De plus, je pense que le pas vers la mixité est une très bonne idée et va permettre de se démarquer des autres sports.

Anecdote

Une petite anecdote avec une légende qui est Bernard Cheviet, nous avions fait un concours doublette propagande avec Virgile et Cyril un ami à nous à la Mulatière (69) et nous sommes tombés dès la première Contre Bernard Cheviet et son fils. J’ai commencé à jouer avec Cyril et nous n’avions pas eu le but dès le début. Bernard Cheviet lance le but fond de barre (17m) et fait biberon à sa première boule. C’est à mon tour, je m’élance, et je fais brique. Il me regarde d’un air très surpris, et à la fin de la partie, nous avions gagné et il me félicite de ma très belle partie.

Je te remercie pour ce petit clin d’œil.

36ème portrait Michel GENTON président de l'amicale boule de St REMY depuis 10 ans et membre du bureau depuis 66 ans en étant passé par toutes les étapes d'une AS : (arbitre, secrétaire, trésorier, vice-président et président ) voir la photo

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J'ai commencé à l'âge de 12 ans en 1952 à Corgenon à la création de la société.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Ma tante tenait le restaurant de Corgenon, il y avait des jeux de boules derrière le resto et avec mon père et d'autres personnes ont y jouait tous les jours, cela me plaisait beaucoup donc je n’ai jamais arrêté, à l'époque je m'entrainais à ne tirer que les buts ce qui m'a beaucoup servi par la suite.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mes meilleurs souvenirs c'est surtout avec les jeunes du CFB, 1/2 finale à Compiègne en Equipe + 1/4 double à NANTES avec William Subtil et Guillaume Chaffurin et 1/2 finale pour julien Grandy et le regretté Jeremy Fauconnier, ils auraient dû être champions de France cette année là, nous y sommes allés en avion accompagnés de Jacky Grandy et une bonne partie des parents de joueurs, tu y étais aussi il me semble, nous avions une sacrée bande de LOUSTICS à cette époque, mais c'était un régal de s'en occuper.

Mes 2 ou 3 concours que j' ai fait avec le grand Calmels de Nice qui tirait avec des 102, et mes sorties chez mes amis de Perpignan où l'on faisait des concours mémorables

Mais j'en ai un mauvais, c'est une partie au fédéral, nous jouions contre l'équipe Poncet d'Oyonnax à la dernière du soir le dimanche, pour revenir le lundi jouer la bonne, ils nous gagnent 13 à 11, mais ils ne sont jamais revenus jouer le lendemain car ils travaillaient, nous les avons rejoué l'année d'après, ils n'ont pas vu le jour.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J'aime bien le quadrette pour son esprit convivial avec des copains, je n' aime pas le double et pour le simple je partais trop souvent au tir donc ce n'était pas trop mon truc.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Le manque de communication, on nous parle que du sportif et pas assez du trad à mon avis, je regrette aussi l'arrêt des CFB ce qui a tué les boules et surtout les jeunes, nous avions passé un moment plus de 20 jeunes à st Rémy et le CFB de Certines presque autant, et maintenant plus 1 jeune au secteur, bien triste !!!!! 

Je regrette aussi les petites parties que l'on faisait le soir, en jouant l'apéro et l'omelette/fromage blanc c'était la belle époque !!!! et les concours 3 et 4 où certains laissaient passer déjà à la 2eme pour aller manger les grenouilles.

Anecdote : c'est lors d'un fédéral en 1965 cela se passait au champ de foire, nous étions en 4eme D je jouais avec les regrettés Michel Chavagnat, Jo Curt et le bouillonnant Maurice Pelus nous avons mis 4 tôles les 4 premières parties, certains n'ont pratiquement pas joué, j'avais tapé énormément de buts, le travail des entrainements sur les buts avait payé (rire)


pour info: cette année si la période le permet nous allons fêter les 70 ans de la société de St Rémy

Merci d'avoir pensé à moi et à bientôt sur les jeux .

35ème portrait Philippe PERROUD de Viriat coach du club Nat 5 de Viriat (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J'ai débuté assez tard dans  les boules en 2015 au club de Viriat j’avais 50 ans.

2) Pourquoi et comment es-tu venu à la boule lyonnaise ?

Au début je voulais jouer à la pétanque, mais bizarrement à Viriat il n'y a pas de club, je suis donc allé au forum des associations de Viriat, qui se fait tous les ans, Jean Paul DRUGUET faisait des initiations de la boule lyonnaise point et tir, j'ai essayé et j'y ai pris goût tout de suite, j'ai même signé ma licence le jour même.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Je n'en ai pas beaucoup vu que je débute juste les boules, mais ma qualification à Certines  pour les championnats de l'Ain en double à Villars les Dombes avec Stéphane Poisson et Gégé Colignon et deux victoires dans des concours TD : le 1er à Messia dans le jura avec Jean Marc Soulard, Lilian Paris et Valérie Pin et le second à st Etienne du Bois toujours avec Lilian Paris, mais j 'espère bien en avoir d'autres bientôt si la situation sanitaire nous permet de rejouer un jour.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le quadrette car c'est convivial, je n'aime pas du tout le simple car je préfère jouer accompagné et bien sur les clubs (courses et tir de précision).

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Faire découvrir les boules dans les écoles avec des initiations régulières et encadrées par des boulistes, avec des épreuves sportives qui je pense intéressent plus les plus jeunes. Mais surtout il faut absolument que l'on arrive à médiatiser ce sport, car nous avons de grands champions qui à mon goût ne sont pas assez connus du grand public.

Anecdote : C'est au concours que nous avons remporté avec Lilian à St Etienne du Bois, nous avions fini la finale à 5h00 du matin car un de nos adversaire n'a jamais voulu commencer à 5 à 5, donc nous avons commencer la partie à 3h00 du matin et joué 2h00, pour quand même gagner. Nous avions fini sur les rotules.

Merci à toi pour cet interview.


34 ème portrait un président extérieur au Secteur Bouliste Bressan, une fois n’est pas de coutume, en la personne très appréciée de Mr Dany FERRAND président de l’amicale boule de St Paul De Varax (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé la boule lyonnaise à St Paul à l’âge de 10 ans environ en minime, mais à cette époque c’était plus pour jouer avec les « anciens » que pour faire des compétitions. Je faisais des parties avec mon père et Mrs Hosatte et Morel entre autres qui m’ont beaucoup appris, en ce temps-là les jeunes pouvaient encore se mélanger avec les adultes. J’ai arrêté en 2009 pour une opération alors que j’étais licencié au Faubourg, puis j’ai repris en 2016 à St Paul et je suis devenu le président quelques temps après.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

J’accompagnais souvent mon père dans les concours et petit à petit je m’y suis mis, pour un anniversaire mes parents m’ont acheté une paire de boules (car les boules s’achetaients par paire à l’époque), et c’est là que ma « grande carrière » a débuté.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir c’est ma sélection en inter-régional en cadet j’ai joué en double avec Patrice Mentrel qui était, pour ceux qui n’ont pas connu, un MONSTRE des boules, une personne très gentille, sympathique et très humble avec déjà un sacré palmarès à cette époque, je crois me souvenir que mon Ami Roger Fructus était également dans la sélection.

Bien sur il y a les qualifs aux différents championnats de France en 1998 à Bourg avec Henry Druguet, Marcel Blanchon et Raymond Drouin nous avions une belle équipe mais malheureusement pas assez bien joué, puis en 2018 à Aurillac avec Hervé Sauchay, Momo Chaby et Yves Mercier « dit Galoche » il me semble que l’on avait battu l’équipe Piguet Patrick à la bonne au fédéral ‘’rire’’.

Pour ces 2 championnats de France je me rappelle que l’on a monté les équipes à l’arrache par suite de désistements de dernière minute. Comme quoi !!!

J’ai fait aussi 2 championnats de France Ufolep en 1999 à Blois et en 2002 à Liévin de bons moments aussi.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Je préfère le double avec 1 tireur si possible, car je trouve le jeu plus beau, j’aime bien aussi le simple car le fait de jouer tout seul et de faire la tactique que je veux, sans me faire ‘’disputer’’ me convient bien mais comme je ne tire plus cela devient un peu dur de gagner, mais j’y arrive quand même

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Bien sur faire venir les jeunes aux boules c’est le souhait de beaucoup de monde, de les garder, de les faire jouer avec les adultes à partir des -15 ans, leur apprendre avant tout le règlement, apprendre à marquer une boule comme il faut, tracer les jeux et surtout les faire pointer car ils n’ont qu’une envie c’est de tirer ce qui est bien dommage.

Pourquoi ne pas organiser des concours de points de temps en temps.

Organiser des concours Mixtes pour que les jeunes filles ou garçons jouent avec leurs copain /copine ou papa / maman ce qui ferait découvrir les boules à des novices.

Anecdote :  En 1986 je devais jouer avec Jean Luc Sandrin un concours 64 doublettes TD, je ne me rappelle plus le lieu, mais le vendredi à midi mon Ami Gérard Duverger me demande d’aller avec eux jouer le grand prix de GAP (on partait en début d’après-midi) j’ai tout de suite dit oui, mais je n’ai jamais pu contacter Jean Luc pour l’avertir. Nous avions fait un superbe concours en perdant à la 5eme contre les Italiens nous jouions Gérard Duverger, Mr Guy Fraie et le phénomène Roger Varrel. J’étais très content de mon weekend, mais un peu moins quand j’ai recroisé Jean Luc car il m’a mis une chasse mémorable… Cela s’est arrangé depuis ‘’rire’’.

Nous avons-nous la chance à St Paul de pouvoir jouer sur nos jeux extérieurs en accord bien sûr avec à la mairie, ce qui nous fait un bien fou et nous procure un peu de joie et de bonne humeur par ces temps très durs.

Je te remercie beaucoup d’avoir pensé à moi pour ce portrait, portrait que je lis toutes les semaines.

Prenez soin de vous et à bientôt sur les jeux de St Paul ou ailleurs.     

33ème portrait Michel KREBSER (dit Biquet) de Certines (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J'ai débuté  en 1984 à Certines où je suis toujours licencié 

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Je travaillais sur Nancy et pour des raisons professionnelles (je travaillais à la SNCF) j ai été muté sur Bourg et j'habitais au village de Certines. Il y avait 3 jeux au café Coquard et c’est souvent que je voyais des personnes jouer, je ne connaissais pas trop ce jeu car je jouais beaucoup à la pétanque.
Un soir que je passais devant les jeux Edmond Coquard m'a demandé si je voulais essayer, j'ai répondu pourquoi pas, il y avait sur les jeux Mrs Galland, Chanel, Donguy et notre regretté Bernard Filliat j'ai tout de suite pris le virus (si je peu dire ça comme ça), on s'entrainait pratiquement tous les samedis à l'époque, j'ai donc pris ma 1ere licence sans jamais arrêter.
3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mes meilleurs souvenirs j'en ai 2 ou 3, comme beaucoup se sont mes championnats de France en 2017 à Nyons, nous nous sommes qualifiés au Championnat de France Vétérans avec Jean Paul Fillat, Daniel Borsato et François Bernard.
- Puis nous avons récidivé l'année d'après pour le Cheylard cette fois avec Jean Paul Fillat, François Bernard, Raymond Marchand et Daniel Guillet, même si les résultats ont été moyens, c’est quand même une grande fierté de représenter son AS, son Secteur et son CBDA à ces manifestations, et nous avons passé d'excellents moments.
- Le 3eme bon souvenir et c'est peut être le plus beau à mes yeux, c'est à l'époque de l' école de boules de Certines où nous avions de bons, même de très bons jeunes, à commencer par Fabien Couard que tu connais bien, c'est Bernard Fillat qui l'avait repéré et qui l'avait amené dans notre école de boules qui était dirigée par Gilbert Clerc, Sylvain Leblanc, Bernard Fillat et moi-même nous avions aussi repéré Greg Chabot et Benjamin Couard le frère de Fabien, Fabien qui joue toujours en M1 à St Vulbas, il y en a eu bien d’autres des joueurs bien sur, mais je ne peux pas les citer tous (désolé), mais nous sommes très heureux et très fiers de les voir continuer à jouer et à se faire plaisir sur les jeux. 

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J'aime bien faire le simple, car je suis tout seul et si je perds je ne m’en prends qu'à moi-même, le quadrette aussi pour la stratégie de jeu différente mais surtout la convivialité.  
5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Faire venir et motiver des bénévoles qui sont en voie d'extinction car sans eux une AS ne peut rien faire, motiver les jeunes à découvrir notre sport car l'arrêt des CFB à fait énormément de mal pour la détection et l'apprentissage de nos jeunes. 
Faire plus de concours en système Aurard pour garder un maximum de monde dans les concours.  

Anecdote : en 2013 l'amicale boule de Poncin avait organisé un concours boules lyonnaises ''RETRO'', ils nous avaient invité avec Jean Paul Fillat,  mais pour vrai plus que vrai nous y sommes allés déguisés en joueur de l'époque, mais à notre arrivée sur le lieu du concours nous nous sommes aperçus qu'il n’y avait que nous qui étions déguisés d'où une hilarité générale. Nous avons joué avec des boules en bois cloutées toute la journée, ce fut un merveilleux concours avec des fous rires et une journée mémorable et inoubliable. 
Merci beaucoup d'avoir pensé à moi.


32ème portrait Christiane EMONARD (dite Kiki) du RCCB (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé sur le tard à l’âge de 47 ans à St Trivier de Courtes puis au RCCB.

2) Pourquoi et comment es tu venue à la boule lyonnaise ?

Je suis venue à la boule lyonnaise car mon ami de l’époque y jouait déjà, moi je venais de la pétanque je le suivais quelques fois sur les concours, j’ai voulu essayer et j’ai adhéré tout de suite et j’ai donc continué.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Le meilleur souvenir c’est ma qualification pour le championnat de France double F4 en 2014 à Talant (21), je jouais avec Josette Loisy, nous étions 2 pointeuses et nous avons réussi à nous qualifier sur les jeux compliqués de Lagnieu, c’était génial nous étions très émues et très fières de nous.

- 1 autre bon souvenir aussi c’est le grand prix vétéran de Foissiat ou il y avait plus de 130 équipes, nous étions une équipe exclusivement féminine et nous avons remporté ce grand prix, je jouais avec Josette Loisy, Nicole Guillard et Christiane Badoux, quel concours nous avions fait ce jour-là.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien faire les AS que se soit Féminins ou Masculins pour l’ambiance et l’amitié entre les équipes, le point de précision, le double avec un tireur si possible,

Je trouve la quadrette trop long, on joue nos boules toutes les 10 mn environ, et le simple je ne tire pas donc c’est dur pour moi.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je trouve dommage que des filles licenciées en F2 ne puissent pas faire les AS, car déjà qu’elles n’ont pas beaucoup de concours organisés pour elle,s si elles ne font pas partie d’une équipe montée et déclarée en début d’année, il y aurait peut-être un truc à modifier sur ce point-là.

Développer encore plus le féminin même si cela a déjà bien avancé, mais il manque encore beaucoup de jeunes filles encore dans ce sport malheureusement.

Anecdote : Je reviens sur ma qualif de Talant, nous jouions la partie qualificative contre une équipe de Château Gaillard, nous étions menées 10 à 12 il me restait une boule, dernière passe elles avaient le point, il fallait un miracle pour gagner j’ai joué ma boule ‘’un peu forte ’’, j’ai poussé leur boule ce qui nous a donné 3 points et nous avons gagné, d’où la colère d’une de nos adversaires qui n’est même pas venue boire un coup tellement elle était hystérique. Elle nous en reparle encore quand on se rencontre sur les jeux.

Merci à toi et j’espère que tes portraits continueront même après cette crise, prenez soin de vous et de votre famille Amis boulistes


31ème portrait Gilles Cottet nouveau président de la Boule Joyeuse de St Denis Les Bourg (voir la photo)
1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J'ai débuté la boule lyonnaise à l âge de 8 ans au Rccb, mais arrêté en 1985/1986 à cause du travail et de ma vie familiale, puis j ai repris en 2015.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Mon père Maurice qui était cheminot y jouait déjà sur Bellegarde, puis il est revenu sur Bourg et a signé au Rccb c’est là que j'ai commencé avec lui, je faisais également du rugby à l'USB mais j'ai toute de suite senti que cela me plaisait car il y avait les mêmes valeurs que le rugby, ambiance, amitié et convivialité etc.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Pas de souvenir spécial, mais sans doute mes premiers pas boulistes dans les concours de la SNCF, avec Dédé Julien, Jeannot Caillarec et bien sur mon Papa, on passait de sacrés bons moments avec des amis que l’on retrouvait tous les ans à ces concours qui étaient relevés quand même puisque de nombreux boulistes travaillaient à la SNCF.
Bien sur aussi mes années jeunes en minime et cadet j'ai joué avec les mêmes pendant des années, P.Collet, G.Tournier et mon Frère Jean, on allait s'entrainer "aux pieds humides" en face de la gare avec Charly Goujon et les 2 Frères Dughéra, 2 immenses joueurs de la région et qui étaient de Lent avec qui j’apprenais beaucoup. 

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J'aime les quadrettes pour jouer avec les copains, je trouve qu'il y a plus d'échange entre les joueurs tactiquement et bien sur tout ça dans la joie et la bonne humeur, avant, pendant et après les parties.
J'aime bien aussi le double et le championnat  AS 3/4.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Ce qu'il faudrait : c'est de la médiatisation car nous ne sommes pas assez regardés, pas assez exposés, pas grand monde ne connait notre sport malheureusement et cela va devenir critique si rien n'est fait à ce niveau.
Bien sur faire venir les jeunes et surtout leur faire aimer ce sport, même si je sais que c'est difficile de les garder, car ils ont leurs Etudes, le travail ou ils ont un autre sport donc difficile de concilier tout ça.

Anecdote : on faisait le fédéral en 4ème à cette époque, c'était au champ de foire, nous avons attendu 1 de nos partenaire qui n'est jamais venu, nous jouions contre l'équipe Bolcato de Pont d'Ain qui était une des équipes favorites, nous avons donc joué à 3 et nous avons gagné 13 à 3, pas très contents les adversaires.

Merci pour avoir pensé à moi, prenez soin de vous et à bientôt sur les jeux.

30 ème portrait Emma BAGGIO joueuse de F1 licenciée à l’Amicale du Faubourg (voir la photo)

1) A quel âge as-tu débuté les boules et où ?

J’ai débuté à 14 ans à Longages (31)

2) Comment es-tu venue aux boules et pourquoi ?

Au départ, je jouais au football comme mon père et comme mon frère qui est plus jeune.

Mon frère avait connu les boules par le biais de l’école et donc avait pris une licence par la suite. C’est lui qui m’a fait découvrir le sport boules. Un jour de février, alors qu’il neigeait, je ne suis pas allée au collège car les bus ne circulaient pas (1 cm de neige dans le sud, c’est la catastrophe…). Mon frère m’a alors proposée de venir assister à son entraînement de boules. Jean Claude Chateauzel, l’entraineur, m’a tout de suite fait essayer et ça m’a plu, j’ai continué. C’est la diversité des épreuves qui m’a plu : le côté stratégique, le côté physique, le côté mental…

3) Quel est ton meilleur souvenir

La Coupe d’Europe bien sûr avec la Côte St André : Participer à une compétition internationale et la gagner est une consécration pour une équipe.

La médaille d’argent en simple féminin en 2019 : elle récompense les entraînements, la préparation que j’ai pu faire avant et elle fait du bien à la tête aussi dans le sens où ma dernière année jeune et mes premières années en adultes ont été difficiles par une phase de blessures à répétition.
En plus, nous avions fait quart de finale en double (F2) avec Jennifer Gomez, demi-finale en triple (Jennifer et Cindy Royet), il restait donc à faire une finale en simple, enfin je l’espérais…

Mes meilleurs souvenirs, ce sont aussi des rencontres, partager des moments ensemble aux boules et aujourd’hui ce ne sont que des souvenirs dans ce contexte de crise sanitaire…

4) Quelle est ton épreuve préférée

Mes épreuves préférées sont le tir progressif et le tir en relais. Je suis très frustrée de ne pas pouvoir pratiquer en compétition ces épreuves-là part entière, c’est-à-dire sans jouer en club sportif.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Mes cours en STAPS m’ont permis d’avoir une autre vision sur notre sport qui je pense aujourd’hui a besoin de plus de dynamisme pour intéresser de nouveaux adhérents, mais encore faut-il le rendre accessible (d’où le sens de ta question avec le mot « simplifier »). J’ai arrêté les clubs sportifs il y a 2 ans. Je les trouve trop long et je me fais plaisir 5 minutes sur 4h30 de matchs… En double, je sais que je pars la journée mais que je vais réellement jouer et me faire plaisir la journée… Il y a des choses à changer, je ne vais pas en débattre ici, mais je pense que la mixité pourra être un réel levier pour les années futures.

Anecdote

Concours F2 en double sur une journée à Tarare avec Jennifer : Quand je me suis levée le dimanche matin pour aller jouer, j’avais extrêmement mal à l’épaule droite et comme je suis droitière cela m’inquiétait un peu pour le concours. Arrivée à Tarare, j’essaie de m’échauffer mais je ne peux pas, mon épaule me fait trop mal. Je décide donc de jouer de la main gauche. Jennifer me dit « dans ce contexte si on arrive à passer les poules ça sera bien… ». On a enchainé les parties, on est sorties des poules, on est arrivées jusqu’en finale, et on a gagné ! Incroyable !


29ème portrait Bruno CHATELAIN président de l’amicale boule des Côtes à Péronnas (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé les boules à l’Age de 40 ans à la boule des Côtes de Péronnas sous la houlette du regretté Dédé Duclos.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Je m’y suis mis vraiment quand je suis arrivé à la retraite car étant artisan je n’avais pas souvent le temps de jouer à part le fédéral et Bellecour que j’adore faire avec les copains.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Les meilleurs souvenirs je n’ai pas grand-chose, à part avoir perdu 2 fois à la partie qualificative au fédéral pour les Frances quadrette,

Mais je suis assez fier d’être retourné 2 fois le dimanche à Bellecour 2 ans de suite et avec les mêmes joueurs Franck Morel, jean Paul Chavel, Eric bouvard et la « puce » Jean Claude Ecochard ainsi que « mouniot » Jean Paul Perrin.

Mais le plus beau « rire » c’est le grand prix vétéran de Meillonnnas que j’ai remporté avec les 2 Gégés Gérard Colignon et Gérard Brazier associé à Jean Paul Chavel

nous avions Fait de très belles parties et tout cela dans la bonne humeur, une très belle journée très  « conviviale ».

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien le double, mais j’adore le quadrette surtout avec les copains et comme je te l’ai dit plus haut j’adore aller faire bellecour pour jouer contre des joueurs que tu ne connais pas, cela nous change un peu.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

C’est dommage que les concours du weekend end se perdent et ne sont jamais complets, les gens n’arrivent jamais à l’heure et s’inscrivent  toujours au dernier moment.

Pourquoi ne pas essayer de faire des concours 3 parties  en système aurard sur 1 après midi et faire 1 finale ainsi que les parties de classement, les joueurs pourraient faire 4 parties et cela garderait du monde pendant tout le concours. Ce qui éviterait bien souvent des demi-finales bâclées.

Anecdote : c’est juste un petit truc marrant, j’espère que Puce ne m’en voudra pas. En rentrant un samedi soir de Bellecour où l’on avait gagné le droit de revenir le lendemain, nous étions en train de boire un coup avec Franck et Jean Paul, quand la Puce nous a certifié qu’il avait vu des avions voler en marche arrière, je penses que l’émotion l’avait envahie.

Merci pour avoir pensé à moi et je te félicite pour ta médaille de bronze que tu mérites à mon avis.

28ème portrait Guy LACROIX président de l’Etoile Bouliste de Meillonnas (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé à 14 ans au Pressoir, où la ville de Bourg possédait 2 jeux à côté de ceux du Café des Quatre Vents

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Dans le quartier, il y avait beaucoup de boulistes, tous les cafés avaient des jeux de lyonnaise, on jouait tous au rugby et aux boules, j’y suis venu naturellement avec les copains. Lorsqu’il y avait des concours, ceux-ci se déroulaient dans tous les jeux des Cafés (4 Vents, Badoux, Vélon), plus ceux de la ville et ceux de la JL. En sortant du boulot en début d’après-midi on allait jouer sur les jeux du Champ de Foire (à l’emplacement de l’actuel Cinéma l’Amphi).

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’en ai beaucoup, quand j’étais jeune, je me souviens d’une partie à la JL où j’ai tiré le but 14 fois et où je l’ai tapé 14 fois. J’ai fait plusieurs championnats de France en 3è (Dijon, Mâcon, Chambéry), j’en ai fait 2 en vétérans (Objat et Epinal), je suis allé en demi-finale en vétérans à Bellecour en 2018.

Mes meilleurs souvenirs sont ceux des années où j’ai joué en National avec Gilbert BOUVIER, Pascal HANTZ, Henri CLERC et Daniel JACQUET (de 2006 à 2009), où nous avons rencontré des équipes du top 16 (CHEVIET, BERTHET), nous avons gagné 2 concours à Bourgoin Jallieu, et je me souviens aussi d’un quart de finale à Andrézieux-Bouthéon où sans l’entrée de Berthet, nous aurions pu battre Cheviet.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

La buvette (sourire), non je n’aime pas jouer en simple, avant j’aimais bien jouer en doublette mais maintenant je préfère jouer en quadrette.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Pour avoir des résultats, il faut jouer régulièrement et être en forme, mais il manque des jeunes pour prendre le relais au tir. Il faudrait remettre en vigueur certaines règles du passé qui étaient plus rigoureuses.

Anecdote : Au Fédéral en 2001, je jouais la partie qualificative avec Jean-Paul et Daniel JAYR (décédés) et Joseph SIEGLER, l’équipe adverse d’Oyonnax comptait 5 joueurs, et l’un d’entre eux a dit « je rentrerai à la partie d’après », cela nous a piqué au vif et nous les avons « bagués » en 5 mènes.

27ème portrait le couple bouliste Lydie et Maurice GRENIER de Ceyzériat (voir la photo)

1) A quel âge avez-vous commencé la boule lyonnaise et où ?

Lydie : J’ai commencé avec l’UFOLEP à la JL, mais le début s’est vraiment fait en 1997 à Ceyzériat

Maurice : J’ai attaqué la boule lyonnaise en minime à l’âge de 10 ans aussi en UFOLEP à la JL puis je suis parti à Ceyzériat

2) Pourquoi et comment êtes vous venus à la boule lyonnaise ?

L : Je suivais Maurice dans les concours et 1 jour il manquait une personne, je l’ai remplacé et c’était parti, je jouais beaucoup à la pétanque. Et du coup j’ai tout arrêté pour jouer à la lyonnaise, je me suis dit la pétanque c’est terminée et je n’ai plus rejoué.

M : J’étais licencié à la JL en UFOLEP ce qui nous permettait de faire beaucoup de sport, à l’époque je faisais du basket avec Gérard Bon, Christian Mignot et Mr Poupon notre manager nous faisait jouer aussi aux boules et à la pétanque.

3) Quel est votre meilleur souvenir ?

L : Le meilleur c’est le titre de championne de l’Ain triple en 2016 F1/F2 avec Christiane Piromali, Christiane Badoux et Josette Loisy nous avions battu toutes les favorites en faisant de très belles parties et ont s’était qualifiées pour L’Arbresle. J’ai fait d’autres France en 2014 Chambéry (Sylvaine Gailleton, Christiane Piromali et Isabelle Subtil) et 2017 Albertville (Micelle Vion, Dalila Vandenberghe et Josiane Filliat et en 2007 mais là je jouais avec des hommes : Jean Yves Subtil, Michel Péron et Maurice, beau souvenir aussi.

: Mon « titre » de s/champion de France UFOLEP en 1987 à Bourg en Bresse, je jouais avec Jean Paul Hertrich, Gilbert Merlo, Georges Pilloud, on s’était qualifiés pour aller jouer à Wingles dans le Pas de Calais. Je retiendrais aussi le France en 2007 ou je m’étais qualifié avec Lydie, ce n’était pas souvent qu’un mari se qualifiait avec sa femme.

En 2012 je suis aussi allé à Vichy avec Michel Gouttefangeas, Laurent Guillot et mon compère Jean Yves Subtil.

4) Quelle est votre épreuve préférée ?

: J’aime bien le triple féminin et la quadrette car cela me convient mieux je trouve

: Moi c’est plus le double car cela me permet de jouer avec Lydie car on s’entend bien, et faire des quadrettes avec les copains tout en gardant le sérieux et l’esprit de gagne quand même.

5) A votre avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou avez-vous une conclusion pour cet entretien ?

L : Faire un peu plus de concours officiels mixtes et je trouve dommage que le concours féminin ne soit pas toujours complet

M : Faire venir les jeunes avec des initiations au tir sportif et faire de notre sport un sport qui soit médiatisé comme la pétanque on ne voit que ça sur L’équipe 21.  

Anecdote :

L : Lors d’un concours à Conliège avec Maurice nous avions gagné les deux 1ères, on attendait sur le jeu quand 2 « joueurs » sont arrivés en me regardant, et limite en me méprisant « ben cela ne vas pas durer longtemps » a dit l’un d’eux, et en effet 4 passes plus tard on les avait « bagués » j’avais le sourire jusqu’au menton.

: je reviens sur le chpt France UFOLEP de Wingles, nous étions tombés contre une équipe de Liévin que l’on avait battu à la 1ère et on s’était jurés de se retrouver en finale c’est ce qui s’est passé, mais malgré notre défaite on avait noué une bonne amitié, si bien que 2 ans après nous nous sommes qualifiés à Liévin avec Jean Valette, jean Pierre Laurier et notre regretté ami Henry Comparat que l’on surnommait aussi ’’15/14’’, et nos amis nous ont pris en charge de A à Z pendant tout le championnat, cela me restera un magnifique souvenir.

Merci pour cette petite interview, nous souhaitons à tous nos amis boulistes et autres une bonne et heureuse année 2021.

26ème portrait Carmen ROUX licenciée de Polliat et partenaire depuis de nombreuses années du Secteur Bouliste Bressan (voir la photo)
1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J' ai débuté la boule lyonnaise il y a 12 ans maintenant  à Polliat.

2) Pourquoi et comment es tu venue à la boule lyonnaise ?

J'ai attaqué bizarrement, je participais tous les ans à la journée pétanque des pompiers de Polliat avec mon mari Jean Pierre, et j'ai côtoyé Jojo Coldonnat président de Polliat qui nous a invité à la journée côtelettes des boules, il  nous a demandé de venir faire un essai à la boule lyonnaise , nous sommes venus, j'ai essayé et adhéré toute de suite.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir c'est mon 1er championnat de France triple à l'Abresle en 2014, je jouais avec Sylviane Girard et Laury Dodard, il faisait un temps pourri en plus, j'étais très stressée mais très fière d'y participer et de cette expérience, j'ai beaucoup appris.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Je n'aime pas du tout le double pourquoi je ne sais pas cela ne s'explique pas, un peu le simple, mais j’aime surtout le triple et les AS féminins avec ce bon esprit de groupe et d'équipe qu'il y a entre les joueuses ainsi que les très bonnes 3emes mi-temps passées avec nos adversaires.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Prendre plus en considération la base féminine F3/F4, avec peut-être plus d'organisation de concours, 
Que ce sport continue avec les mêmes valeurs : Convivialité Amitié et Sympathie 

Anecdote : 
Lors d' un grand prix Dynacité qui se déroulait à l'Astroboules, le CBDA qui était l'organisateur avait ''oublié'' que les parties allaient finir tard et nous avons terminé notre partie avec les lampes de nos téléphones par très marrant, de plus l'arbitre est venu nous voir en nous disant ''c'est là qu'on voit les meilleures joueuses'', on en rigole maintenant mais sur le coup on était rouge de colère. 
Merci d'avoir pensé à moi en espérant vous retrouver le plus vite possible sur les jeux.


25ème portrait 25 décembre Patrick SINARDET dit « TONTON » nouveau Président de Viriat (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai vraiment commencé la boule lyonnaise à l’âge de 45 ans à Viriat après avoir joué longtemps au rugby.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Pourquoi j’ai commencé les boules, et bien le weekend nous allions souvent chez mon oncle Léon qui était le frère jumeau de mon papa Gaby, et qui est le papa de mon cousin Thierry SINARDET qui joue maintenant à Meximieux, nous allions jouer sur les jeux de St Rambert en Bugey le long de l’Albarine, mon cousin y organisait d’ailleurs un joli concours, c’était de bons moments.

Le boulot et le rugby (j’ai été joueur puis entraineur à Viriat) ont fait que j’ai dû arrêter pendant une période, mais avec le rugby j’ai côtoyé notre Ami Roger Robin qui m’a fait reprendre ma licence ce que j’ai fait tout naturellement car je retrouvais les mêmes valeurs aux boules qu’au rugby, je suis devenu trésorier et maintenant président il y a peu du club de Viriat.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Le meilleur souvenir c’est incontestablement la qualif au France en 2006 au Puy en Velay 3eme D je jouais avec le regretté Daniel Parisot, Lilian Paris, Pascal Leger « dit LAPIN »et Roger Robin qui n’avait malheureusement pas pu venir suite au décès de son épouse Danielle la veille du départ.

Au fédéral à la bonne nous avions battu l’équipe de Roger Fructus, puis perdu. Nous avons perdu en 1/4 contre l’équipe du faubourg Glaudon qui avait été champion de l’Ain d’ailleurs mais j’y reviendrais dans l’anecdote,

Au Puy nous avions perdu en 16ème contre l’équipe bourgeois de Dommartin avec quelques regrets, mais après nous avons fait un parcours sans faute à la buvette, il me semble que tu y étais d’ailleurs avec ton frère Martial (sourire)

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien le quadrette car on joue en équipe donc c’est sympa, mais maintenant que je suis vétéran, je me fais plaisir avec des copains en faisant les concours vétérans et les petits casse-croute ‘’gastronomiques qui vont bien’’, j’aime aussi le simple car il faut savoir te débrouiller seul, mais je ne tire presque pas donc ce n’est pas facile

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je souhaite de tout cœur que cela reprenne vite car les boules nous manquent je pense que pour jouer en boulodrome cela risque d’être compliqué pour début 2021, il va falloir attendre ce printemps à mon avis, et il faudra que les nouveaux membres de la fédé mais aussi les AS trouvent un système pour faire venir des personnes aux boules sinon notre sport va se mourir à petit feu.


Anecdote : Apres la qualification acquise, nous avions bu un peu trop longtemps l’apéro et nous sommes arrivés sur le jeu, l’arbitre nous signale que nous étions menés 0 à 7 , donc nous lui avons répondu 0 à 7 cela ressemble à BUVETTE, donc nous sommes retournés arroser notre qualif sans jouer .

Je te remercie d’avoir pensé à moi je souhaite à tous les boulistes une bonne fin d’année en espérant que l’année 2021 soit meilleure.

24ème portrait 18 décembre Franck Morel président de l’amicale boule de SERVAS (voir la photo).

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai débuté à l’âge de 15 ans, puis j’ai arrêté et repris en 1989 environ à Servas dont je suis le président maintenant depuis 2002.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Je suis venu à la boule lyonnaise grâce à mon père Georges et son ami René Sibelle qui y jouaient un peu, moi j’y allais surtout pour faire les complémentaires avec mes copains, histoire de se faire plaisir et surtout faire la fête, car les boules c’était un peu cela avant. Mais je prenais surtout ma licence pour aller faire le fédéral avec mes potes car j’adorais cette ambiance amicale et festive (voir l’anecdote).

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir personnel en tant que joueur, c’est mon titre de champion de l’Ain 3eme division Double en 2009 avec « LOLO » Laurent Daujat et la « PUCE » Jean Claude Ecochard, on s’était qualifiés pour Thonon et on avait perdu en 16eme de Finale.

J’en ai un 2eme mais là c’est en tant que président, j’étais très Emu et très Fier d’avoir 2 équipes en finale du fédéral en 2016, 1 en 4eme D avec Damien et Bertrand Nomézine, Bellevrat.P, Thierry Jacobs et notre regretté et Ami « PACCAUD » Pascal Henry (ils ont perdu en finale), et 1 en 3ème D avec Nicolas Pèchoux, Greg Chabot, Quentin Parent, Alex Janin et Jean Paul Perrin DIT « Mugnot » qui se qualifiait pour son 1er Championnat de France c’était à L’Abresle (et ils sont devenus champions de l’Ain), que de belles émotions ce jour-là.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien le double car la jouerie est très intéressante, mais j’aime surtout jouer pour me faire plaisir avec des copains.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je trouve que les concours durent trop longtemps maintenant, qu’il faudrait réduire le temps entre les parties ou de diminuer le temps de jeu.

C’est bien dommage que les organisateurs n’organisent plus de complémentaires ce qui garderait un peu plus les joueurs dans les concours et surtout la convivialité.

Que les jeunes s’investissent dans les AS c’est primordial pour notre survie.

Anecdote :

C’est lors d’un fédéral 3eme qui était délocalisé à st Denis les Bourg, car il y avait des travaux au parc Ainterexpo, nous avions rejoint la buvette en à peine 1/2 heure de jeu car « Bagués » en 3 mènes je me rappelle que l’on avait battu sur ce coup-là ’’BUVETTE’’ d’une minute, L’équipe du regretté Daniel Nomézine Dommartin qui avait été aussi « Baguée » eux en 3 mènes.

Merci pour ce petit clin d’œil.

23ème portrait 11 décembre Jean Claude Chaplain dit « CHARLY » Meillonnas, trésorier du secteur depuis plus 30 ans (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

Après avoir joué longtemps au rugby à l’USB (Champion de France 2ème division en 1968) puis au SAB, je suis venu un peu par hasard à la boule lyonnaise à l’âge de 35 ans environ. (Voir l’anecdote).

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

1 ou 2 joueurs de mon équipe y jouaient pour s’amuser et j’ai voulu essayer et du coup pratiquement tous les lundis soir ont allait faire une partie ou deux et ont cassait la croûte après, c’était d’excellents moments, à cette époque ont allait jouer au café Déliot, à la boule du stand en bas de la forêt de Seillon ou à la boule des 4 vents chez Annette.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mes meilleurs souvenirs, j’en ai 1 ou 2 : mon 1er championnat de France à Aix les Bains, je jouais avec les regrettés ‘’callien’’ Josserand, Dédé Maitre et Noel Pirvet, nous avions perdu en 16ème de finale je ne me souviens plus de l’année, j’en ai fait un 2ème mais la mémoire me fait défaut, je ne me rappelle ni du lieu ni des joueurs je m’en excuse auprès d’eux.

Mais le plus beau à ce jour c’est la finale de Bellecour 3ème division en 2009 avec Fabrice Beaupellet, Jean Paul Hertrich, Florian Calard et Régis Michon que je remercie de m’avoir embauché pour cette belle aventure que je n’oublierais jamais avec un peu de regrets car on aurait pu la remporter.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Je préférais le double avant quand je pouvais tirer, mais les années rugby ont fait que mes chevilles et mes genoux ont beaucoup soufferts, donc plus possible pour moi d’en jeter en l’air, je joue donc principalement en quadrette avec les copains ou avec les gens qui me le demandent.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Ben je suis un peu comme tous les autres camarades que tu as interviewé avant, faire venir les jeunes et surtout les garder, mais je sais que c’est très compliqué car ils ont trop de loisirs ce que nous, nous n’avions pas avant.

Garder cette ambiance de famille qui nous va si bien, continuer à se faire plaisir et à s’amuser tant que l’on pourra le faire.

Pour les compétitions je trouve qu’il faudrait être plus sévère avec les joueurs qui n’ont pas leur tenue, car je ne trouve pas normal de ne pas être habillé pareil quand on arrive sur un jeu.

La disparition des clos à fait vraiment un mal fou à notre sport, on ne peut plus faire une partie après 17H30 dans un clos comme avant à la sortie du boulot bien dommage.

L’anecdote : pour la finale du Championnat de France de rugby, on a joué contre Montluçon, mais malgré leur défaite nous sommes restés Grands Amis, et le ‘’BAB’’ Alibert avait organisé l’année d’après le match de l’amitié.

Ils sont arrivés le matin, mais l’apéro et le bon repas ont fait qu’il nous a été pas possible de jouer au rugby l’après-midi, nous nous sommes donc retranchés à la forêt de Seillon à la boule du stand et nous avons fait des parties de boule lyonnaise, ce fut une journée mémorable et c’est donc comme cela que j’ai commencé à jouer à la lyonnaise.

Merci de m’avoir fait ce petit mot très sympa et je m’excuse encore pour mes petits trous de mémoire.

22ème portrait 4 décembre Bruno Broyer Dit « BAUCUSE » (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai débuté la boule lyonnaise à l’âge de 8 ans à Lent, avec l’école de boules et tous les mercredis nos managers, Paul Fettet et René Berthiod nous emmenaient au Parc Des Expos pour parti-

ciper à un entraînement collectif avec les différentes écoles de boules du secteur. A l’époque il y avait déjà Martial Piguet, Éric Couard, Jacky Chabot, Martial Filliat, Luc Cézard et d’autres que

j’oublie. Je me rappelle que Claude Taponnard très grand joueur de l’époque (vainqueur de Bellecour en 2D entre autres) venaient nous conseiller.Nous allions même faire des concours à St Priest

et Vénissieux avec les adultes car avant nous avions le droit.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Mon père Elie ou Paul selon comment les gens l’appelaient et mes 2 frères Jacques et Maurice y jouaient déjà, je les ai donc accompagnés naturellement, Maurice habite maintenant à Mayotte, il a donc arrêté de  jouer.Mon père avait mème un challenge à son nom qui a été repris plus tard par mon frère Jacques. Et nous nous entraînions tous les samedis et dimanche après-midi avec l’énorme MONSIEUR qu’était Henry Dughéra avec qui j’ai beaucoup appris, cela se passait au clos personnel de Jean Marie Chardon.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

 Je n’ai pas trop de souvenirs marquants, mais j’adorais faire le fédéral, c’était la compétition que tout le monde attendait surtout les jeunes, mes années cadet restent de bons moments, j’y reviendrai à la fin pour mon anecdote.

Et bien sur quelques 3èmes mi-temps mémorables et sympathiques.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien le simple car c’est plus mon élément, je peux faire ce que j’ai envie pour la tactique et si je perds et bien c’est de ma faute, mais j’aime bien aussi le quadrette avec de bons copains, car l’essentiel c’est de s’amuser et de passer de bons moments sur et en dehors du terrain. J’attends toujours le fédéral avec attention.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Pour améliorer un peu le système je voudrais que l’on réduise les concours vétérans la semaine et surtout qu’ils prennent des points pendant les concours, car les concours des week-ends ne sont plus complets et cela est bien dommage.

De faire évoluer les jeunes avec les adultes comme cela ce faisait avant, mais bien sur en les encadrant.

Ce qui est bien dommage aussi, c’est que les clos de village et dans les villes disparaissent tous les uns après les autres.

Je terminerai en disant qu’il faut continuer à garder cet esprit Famille, Amitié et Convivialité.

J’en viens à mon anecdote : c’était lors d’un fédéral cadet au parc des expos, je jouais avec le regretté Franck Boulanger, Christian Buellet et Martial Filliat, nous jouions les 1/8 èmes de finale, partie qualificative pour le championnat de France, nous menions 8 à 0, à l’époque les parties allaient en 11 points ou 1h45 de jeu, notre président et manager René Berthiot était sur de notre victoire tellement ont jouait bien, qu’il est allé acheter des maillots (avec son propre argent) pour la suite de la compétition et quand il est revenu nous avions perdu 11 à 8 en 3 mènes, je ne te dis pas comment s’est passé le retour à Lent ont est montés les 4 derrière dans la voiture.

Merci beaucoup d’avoir pensé à moi et surtout prenez soin de vous.

21ème portrait 27 novembre Gérard BRAZIER président de ST ANDRE SUR VIEUX JONC. (Voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai débuté la boule lyonnaise à Montracol à l’âge de 13 ans et j’en ai maintenant 69. Et j’ai ma licence depuis 54 ans à St André, dont je suis le président depuis 4 ans j’ai succédé à mon grand ami Gérard Colignon.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Mes 2 frères André et Maurice y jouaient et comme je ne faisais aucun sport, je les ai suivis tout naturellement.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Je n’en ai pas beaucoup mais mon plus beau souvenir pour « l’instant », j’ai été champion du lyonnais quadrette à Belley en cadet seulement 2 ans après avoir commencé à jouer, je jouais avec le regretté Goyet Bernard, Maurice Gonin, Patrice Pelletier et Bernard Pennot qui est toujours licencié à St André/Vieux Jonc.

Et le 2ème ce n’est pas grand-chose mais il me tient à cœur, c’est quand j’ai gagné les éliminatoires (qualificatifs maintenant) double 4ème avec Alain Jacquet nous avions fait un très joli concours.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’adore le double car je trouve que c’est le meilleur jeu tactique qu’il y ait, le simple aussi mais je tire un peu moins maintenant donc cela ne me motive pas plus que cela.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Faire revenir les jeunes à la compétition bien sûr, mais aussi dans les bureaux car nous vieillissons et j’ai peur que des AS arrêtent à cause de cela.

Malheureusement il y a 3 ans ont avait lancé l’initiation avec le scolaire de st André/Vieux Jonc mais cela n’a pas duré faute d’éducateurs, dommage.

Je parlerais aussi du bénévolat car cela se fait très rare aussi dans les As mais aussi au Secteur et au Cbda ou j’entame ma 16ème saison en tant que bénévole à l’intendance, mais je ne regrette pas que tu m’aies embringué dans cette aventure car on bosse dur mais on passe des bons moments d’amitié de convivialité. J’aime bien aussi venir supporter les filles en club.

Merci de ton appel cela m’a fait plaisir et j’espère que l’on pourra bientôt rejouer.

20ème portrait 20 novembre Marie Thé KOWAL de St Denis les Bourg (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé la boule lyonnaise il y a 15 ans à Tossiat, je suis actuellement et depuis 10 ans licenciée à ST DENIS LES BOURG ;

2) Pourquoi et comment es tu venue à la boule lyonnaise ?

Je suis venue aux boules bizarrement, un jour que je me promenais sur Tossiat,  je suis passée devant le clos et j’ai vu des personnes qui jouaient, j’ai fait ma curieuse je suis allée voir, tout de suite on m’a demandé si je voulais essayer, ce que j’ai fait cela m’a bien plu, j’y suis retournée le dimanche suivant puis un autre dimanche et du coup j’ai pris ma licence.

Il faut dire que j’arrivais des ARDENNES (Charleville Mézières) où ce sport n’étais pas connu.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Le meilleur de mes souvenirs, c’est le championnat de France Simple en 2013 à DARDILLY, j’ai perdu au barrage mais c’était une très belle expérience.

Le 2eme c’est le championnat de FRANCE triple à Chambéry avec Josette Loisy, Catherine Paris et Valérie Pin

Et enfin le 3eme c’est le chpt de FRANCE à Aurillac avec toujours ma fidèle Catherine Paris, Evelyne Guy et Christiane Badoux, les résultats n’ont pas été brillants mais nous avons bien rigolé

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’adore le simple car on joue avec 4 boules c’est mieux pour se régler, on joue sans se faire « disputer » et on fait le jeu que l’on veut et si tu perds tu ne t’en prends qu’à toi même, mais j’aime bien le double aussi.

Le système OPEN me plait bien car il y a de l’enjeu ce qui me motive plus avec cet esprit de compétition.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je trouve qu’il faudrait parler plus des filles surtout des F3 et F4 on ne voit plus ou pas assez les résultats des concours sur le journal et sur le site (ndlr : si nous n’avons pas les résultats et photos on ne peut pas les mettre sur le site),

avoir les dates des rencontres des AS féminins à l’avance comme chez les hommes car pour nous personnellement c’est difficile d’établir un calendrier.

Je terminerai par une petite anecdote : pour le 64 simple du concours Gilles Robin il y a 3 ou 4 ans, je jouais la 1ére contre Boffeli, j’ai perdu 5 à 7 au bout des 1h30 de jeu mais je me rappelle qu’il y avait une trentaine de personnes qui nous regardaient jouer, c’était très impressionnant et émouvant pour moi de voir ces personnes m’applaudir à chaque boule jouée.

J’espère que je pourrai jouer encore longtemps car je trouve que l’ambiance et la convivialité qu’il y a dans ce sport sont magnifiques.

Je tiens à te remercier pour avoir pensé à moi, cela me touche et je trouve que cela est une très bonne idée.

19ème portrait vendredi 12 septembre : Henri CLERC président depuis 30 ans de l’amicale boule de Ceyzériat (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé à l’âge de 30 ans à Ceyzériat en faisant des parties amicales .

2) Pourquoi et comment es-tu venu à la boule lyonnaise ?

Mon beau père Lucien Festas y jouait déjà, je lançais des boules avec lui, cela me plaisait bien et j’ai pris une licence pour faire des concours avec lui et j’ai continué tout naturellement.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

+ J’ai été s/champion de France UFOLEP en 2008 à Port Barcarès avec Robert Paris, Jean-Paul Bernard et le regretté Roger Crétin, nous avons perdu une partie qui était toute gagnée !!!!!

+  Ma qualification au championnat de France quadrette à Bourg en Bresse en 2008 je jouais avec Jean-Paul Bernard, Gilbert Bouvier et Daniel Jacquet, cela nous a permis de monter en national l’année suivante (à cette époque le niveau national était mélangé 1ère et 2ème divisions). En national, je jouais avec Pascal Hantz, Guy Lacroix, Daniel Jacquet et Gilbert Bouvier nous avons passé 4 saisons magnifiques pas beaucoup de victoires, mais de jouer contre des grosses équipes et voir d’autres têtes était très enrichissant et surtout nous avons eu de bonnes et franches rigolades et fait de belles connaissances.     

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’adore faire les AS et le Quadrette pour l’esprit copains, j’aime bien aussi le double.

J’ai beaucoup aimé  jouer en simple, j’ai fait de très belles parties et j’en ai  gagné pas mal aussi (sans prétention), mais je m’en suis lassé.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

+ Bien sûr faire venir les jeunes aux boules, mais je sais que c’est très compliqué car ils ont beaucoup d’autres loisirs.

+ essayer d’organiser des journées découverte avec parents et amis pour les inciter à faire le 1er pas mais là aussi je sais que c’est pas facile.

+  je trouve que l’ambiance se perd un peu, mais il faut continuer à garder cette amitié et convivialité.

+  et enfin si je pouvais trouver quelqu’un pour me remplacer !!!!!

Merci à toi et Alain pour nous  mettre en avant sur le site.

18ème portrait vendredi 28 août : Pascal PONSOT joueur et président de Certines (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

Je suis venu sur le tard dans les années 90 à 40 ans .

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Un soir nous étions à l'apéro  chez Dérognat à Certines ( bar avec clos de jeux de boules), il manquait un joueur et j’ai essayé,  conseillé par Filliat Jean Paul et le regretté Jacques Amouroux . Et cela m’a plus de suite et j’ai donc pris ma licence à Certines, dont je suis devenu le président il y a 4 ans .

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Le championnat de l’Ain double à Oussiat, je ne me rapelle plus l’année, je jouais avec la Zoche, nous avions perdu à la bonne mais cela reste un bon souvenir quand même, car nous avions fait de très belles parties.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le double car j’aime bien le point et j’essaye de m’équiper avec un tireur.
Je me mets petit à petit au simple car j aime bien aussi, mais vu que je ne tire pas  beaucoup c’est plus compliqué pour moi.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Refaire sortir les clos de boules car il n’y en a plus et c’était sympa de jeter des boules les soirs avec des copains.
Trop de concours vétérans la semaine cela handicape beaucoup les AS qui organisent les concours du week-end, les gens jouent plus pour s’amuser et ne jouent plus pour prendre des points.
J’espère que tout va redevenir normal et que l’on pourra continuer à jouer encore longtemps .
Merci à vous pour m’avoir choisi pour ce petit clin d’œil.

17ème portrait vendredi 14 août : un couple bouliste Evelyne et Dominique GUY RCCB (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

D. J ai joué de 8 à 15 ans puis j’ai arrêté car je jouais au foot, j’ai repris en 2013 à la boule joyeuse.
E. J’ai commencé tard à 56 ans en 2016 à la boule joyeuse.

2) Pourquoi et comment es-tu venu(e) à la boule lyonnaise ?

D. Mon père et mon frère Robert y jouaient ainsi que mon oncle Laurent Ghisalberti qui lui jouait à haut niveau en Italie et venait jouer souvent en France donc j’allais les voir et j’ai adoré.
E. C’est en venant voir jouer Dominique, je me suis dit pourquoi ne pas essayer et voilà la fièvre des boules m’a prise.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

D. ma finale en cadet avec Alain Pivet, Jean-Paul Perrin dit Mougnot et Denis Promonet .
Et bien sur le championnat de France vétérans à Roanne en 2019 je jouais avec Jaime Lozano, Paul Henri Grivet, Jean Max Philip et Bernard Chanel.
E. Cela ne fait pas beaucoup d’années que je joue, mais j’ai déjà fait 3 championnats de France : en 2017 à Chambéry avec Michelle Vion, Josianne Filliat et Catherine Pierson, en 2018 à Aurillac avec Catherine Paris, Marie The Kowal et Christiane Badoux et en 2019 à Alberville accompagnée de Sylviane Girard, Carmen Roux et Michelle Fructus que de bons et merveilleux moments passés.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

D. Le double que j’affectionne et le fait que je puisse jouer avec Evelyne.
E. Également le double un peu pour la même raison que Dom.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

D. Comme un peu tout le monde faire venir les jeunes avec des idées nouvelles, mais malheureusement la disparition des clos boulistes a fait beaucoup de tort à ce sport.
Ne pas perdre cette convivialité
E. Plus de concours mixtes car je trouve cela sympa, faire découvrir ce sport aux jeunes féminines car il n’y en a pas assez c’est bien dommage.
Belle initiative de faire des portraits et nous vous remercions d’avoir pensé à nous.

16ème portrait vendredi 31 juillet : Patrick FOREST St Étienne du Bois (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai pris ma 1ère licence à 13 ans au Faubourg de Mâcon en 1971. Et dans la foulée je gagnais mon 1er concours avec Serge Guillot, Thierry Trincéa et Alain Nallet.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Mon père Allain y jouait et je le suivais pratiquement à tous ses concours qui finissaient très tard à cette époque.

J ai débuté avec les gens cités ci-dessus mais aussi avec Jacky Vélon, Didier Murard, Roger Fructus et Jean Marc Perrat qui sont devenus des amis.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’’en ai beaucoup
- déjà un peu de fierté mais surtout beaucoup de plaisir d’avoir créé l’école de boules de Cras/Reyssouze où ont débuté des joueurs comme Franck Tignat, Gilles Drevet, Alain Pingeon les frères Brevet et Burtin entre autres.
- mes 3 fédéraux cadets de suite et c’était pas facile car à cette époque il y avait 96 équipes voire plus.
- en 1981 le 512 quadrettes de Bellecour avec mon papa Allain, Bernard Pascal et le regretté André Girodon.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le quadrette car j’aime bien cet esprit collectif et ce jeu d’équipe et surtout faire passer l'amitié avant le sportif sans négliger bien sur le résultat.
Le sportif aussi car je crois que c’est le seul moyen de faire venir le jeune public .

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Plus de temps pour jouer les boules au pointeur 1mn me semblerait bien.
Attirer les jeunes car je trouve que dans le secteur on a pris beaucoup de retard, le boulodrome est arrivé trop tardivement à mon goût.
Et pour terminer j’ai une petite anecdote : j’ai arrêté les boules pendant 30 ans pour des raisons professionnelles et familiales et pour les 80 ans de mon papa en 2015 j’ai décidé de lui faire en cadeau de reprendre une licence afin de rejouer avec lui, et bien m’en a pris car je me suis qualifié pour le championnat de France à Chambéry avec Hervé Prabel, Gilles Taponard et Alain Garassus  .
Merci d avoir pensé a moi pour ce portrait.

15ème portrait vendredi 24 juillet : Catherine PARIS présidente de la Boule Joyeuse de St Denis les Bourg (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé à l’âge de 10 ans avec mon grand-père qui habitait Bolozon, on y jouait avec les anciens tous les dimanches.

2) Pourquoi et comment es tu venue à la boule lyonnaise ?

Je jouais au basket et dès que la saison était terminée, notre entraîneur de l’époque qui était aussi un bouliste Daniel SIMONET, nous prenait  en main pour des entraînements spécifiques chez lui uniquement pour jouer le fédéral nous étions 2 équipes à l’époque.

J’ai tout naturellement signé ma 1ère licence à 30 ans à la demande de Dédé MIRMAND, j’étais la 1ère licenciée féminine de la boule joyeuse à st Denis.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Ma 1ère qualification au championnat de France triple à Chambéry en 2005, je jouais avec Marie Thé KOWAL, Valérie PIN et Josette LOISY on n’a pas fait de miracle car nous avons perdu en poules mais on a bien rigolé et passé de très bons moments.

Quelques bons petits moments passés avec les AS féminines .

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Je préfère jouer en simple même si je ne tire pas, comme cela au moins si ça ne va pas, je ne m’en prends qu’à moi-même.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je pense qu’il faudrait organiser plus de manifestations ou animations  pour les jeunes et surtout pour les jeunes filles car aucune jeune féminine ne prend de licence.

On enregistre de nouvelles licences, mais ce ne sont que des personnes qui arrivent à la retraite et qui se mettent ou remettent aux boules, beaucoup par connaissance, ce qui est bien dommage car si l’on n’arrive pas à trouver des jeunes notre sport va se perdre de plus en plus.

J’adore entrainer les enfants, m’occuper aussi des écoles primaires et je suis ravie et fière quand je vois leur joie et leurs sourires dès qu’ils ont un résultat ou qu’ils gagnent une médaille ou une coupe, cela valorise le travail que l’on fait avec eux la semaine.

Je vous remercie d’avoir pensé à moi pour ce portrait et j’espère que vous allez continuer, car je trouve que cela met en avant des bénévoles pas toujours reconnus, et même certains joueurs (euses) qui méritent aussi cet « honneur ».

14ème portrait vendredi 10 juillet Pierre TOURNIER de l’Amicale Boules du Revermont (Pierrot pour les intimes, mémoire des boules à bientôt 92 ans et avec ses environ 72 licences) (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé à 14 ans à Roissiat

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Mes parents tenaient l’hôtel bar restaurant de Roissiat « chez Gène » du prénom de mon père (détruit par les Allemands, lors du Grand Brûle, à l’emplacement de l’actuel Candi), où il y avait 2 jeux de boules. Il y avait des lyonnais qui venaient et qui jouaient aux boules, je me souviens d’un nommé Viennot qui n’avait qu’une jambe. On organisait des 32 quadrettes en installant des jeux dans les cours de ferme limités par des fagots ou des bottes de paille, 128 joueurs à qui on servait des écrevisses que j’avais péchées moi-même.

J’ai pris ma 1ère licence à 18 ans à Treffort puis j’ai été licencié à Meillonnas, puis à la Boule Bressane de Bourg avant la création de la société de Roissiat dont j’ai été un des 6 membres fondateurs en 1975. Notre 1er concours en tant que société de Boules de Roissiat a été un 8 quadrettes organisé sur le parking de Courmangoux. La Société a compté jusqu’à une soixantaine de licenciés dont beaucoup de lyonnais. Des joueurs célèbres sont venus jouer à Roissiat (Millon, Cheviet …)

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Une année (je ne me souviens pas quand) au Fédéral où avec Gaby GIRODON, Gaby POTHERAT et Antoine PEREZ nous avons traversé et nous sommes revenus le lundi.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Pour moi, le but c’était le Fédéral en quadrette.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je dirais comme tout le monde, que la solution serait de faire venir des jeunes mais c’est très difficile.

13ème portrait vendredi 3 juillet : Jean-Paul DRUGUET président de l’Amicale Boules de Viriat et Co-Président du Comité de Gestion de l’Astroboules (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

 Houlà... !!!!! Cela fait plus de 60 ans, c'est sûr...

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

 Je suis issu d'une famille dombiste et bouliste ; à  la ferme familiale, il y avait un jeu de boules sommaire, donc on nous apprenait à marcher, et après on se débrouillait comme on pouvait avec les boules.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J'en citerai deux :

* mon premier championnat de France quadrettes 3ème division, en 1999, à  Jouy-en-Josas, avec Bernard et Bertrand Sauchay, Patrick Nomezine et Roger Robin. Je pense que nous aurions pu faire mieux que de perdre à la partie après les poules, mais nous avons passé un super week-end.

* vers 1975, mon père a redémarré la compétition après une vingtaine d'années d'inactivité; nous avons alors joué ensemble pour la première fois, et nous avons gagné le premier concours de sa reprise en doublettes ; ce n'était en rien une performance historique, mais pour nous c'était un très bon moment.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J'ai beaucoup aimé joué en simple, où j'ai pris beaucoup de plaisir ; maintenant, avec l'âge, je privilégie les concours en équipes.

J'ai beaucoup apprécié aussi la quinzaine d'années passées au Club de Bourg.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je pense qu'il faudra arrêter un jour de constater la diminution du nombre de nos licenciés, sans rien faire.

Pourquoi ne pas essayer d'inciter fortement chaque licencié adulte à parrainer un nouvel arrivant, en mettant en place parallèlement un système de bonus-malus sur le prix des licences...

Bonne réflexion !!!

12ème portrait vendredi 26 juin : Christiane BADOUX RCCB (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai débuté les boules à l’âge de 35 ans à Foissiat.

2) Pourquoi et comment es tu venue à la boule lyonnaise ?

Mon père y jouait un peu, donc j’allais avec lui histoire de m’amuser le week-end et cela m’a plu. Mais je jouais aussi au rugby (violettes bressanes) donc pas facile à concilier les 2, je m’y suis vraiment mise sérieusement  dans les années 90.
Je jouais en AS à Pont d’Ain puis à St Didier d’Aussiat, et maintenant au RCCB.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’en ai plusieurs, mais le plus beau c’est le doublé en 2016 on a gagné le Fédéral en F1/F2 avec Lydie Grenier, Christiane Piromali et Josette Loisy en faisant un super Fédéral on s’est qualifiées pour l’Arbresle et on s’est aussi qualifiées pour le double à Béziers avec Josette et Christiane c’est la meilleure saison de ma carrière de bouliste.
En 1999 j’ai été s/championne de l’Ain en simple 4ème. En 2009 et 2013 victoires au Dynacité.

Et en 2018 championnat de France à Aurillac avec Catherine Paris, Evelyne Guy et Marie-Thé Kowal.
De très bons et émouvants souvenirs.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien les compétitions féminines quelles qu'elles soient et le mixte double ou triple.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

J’espère avoir la santé pour jouer le plus longtemps possible et que l’on continue à garder un bon esprit une bonne ambiance et surtout l’amitié qui me rapelle un peu celle du rugby.

11ème portrait vendredi 19 juin : Grégory CHABOT Amicale Boules du Faubourg (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé la boule lyonnaise à 14 ans à l’école de boules de Certines ou j’étais entrainé par Mrs Gilbert Clerc et Michel Krebser que je remercie.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Ma mère Joëlle  et mon père Jacky y jouaient déjà, donc à force de les suivre et de les voir jouer, j’ai essayé, cela me plaisait et j’ai continué tout en jouant  aussi au rugby (SAB).

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Ma victoire au fédéral 2016 en 3ème division et la qualification pour le France à l’Arbresle j’étais avec Nicolas Pechoux, Quentin Parent, Alex Janin  et jean Paul Perrin (dit mougnot) à l’époque j’étais licencié à Servas.
Mes 1ères victoires en jeune, j’étais content de ramener une coupe ou un médaille à la maison

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le double mais aussi le quadrette car j’aime retrouver cet esprit d’équipe et l’ambiance de groupe.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Que des jeunes se mettent un peu aux boules car cela manque grave .
J’aimerais que le club masculin reprenne en Nat 4 à Bourg car je pense qu’il y a un potentiel avec de bons joueurs sur le secteur et surtout un bel outil avec l’Astroboules.
J’aime bien donner un coup de main aussi pour aider mon AS ou le secteur quand je le peux et je trouve cela logique car on voit toujours les mêmes.
Anecdote : je reviens sur le Fédéral 2016 car c’était la 1ère fois que "Mougnot" allait à un  championnat de France, malgré  sa grande carrière bouliste, donc ont était fier de lui offrir cela et lui très très ému.

Je vous remercie pour cet interview, je trouve cela pas mal j’espère que cela continuera après le confinement.

10ème portrait vendredi 12 juin : Josette LOISY RCCB (voir la photo)

1) A quel âge as- tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé très tard la boule lyonnaise, à 50 ans à Cras sur Reyssouze car je n’habitais pas très loin. Je suis licenciée au RCCB maintenant.

2) Pourquoi et comment es-tu venue à la boule lyonnaise ?

Je suis issue de la pétanque et je suis venue aux boules grâce à mon compagnon Jean Jacques Billoud qui lui jouait, on a commencé par faire des complémentaires puis j’ai vu sans prétention que j’avais des "qualités" donc j’ai pris ma licence.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’en ai 2 ou 3
- mon 1er championnat de France bien sur, c’était avec Danielle Champell et Dalila Vandenberghe à Chambéry en 2005.
- le 1/4 de finale à Bellecour en 3ème avec Anne Pernaudat
- mais le plus beau c’est en 2016 car on a fait le doublé (double et triple) ont jouait en F1/F2 et ont a été championnes de l’Ain triple en ayant fait un très beau Fédéral et surtout en battant toutes les grosses équipes, ont est allées à l’Arbresle en triple et à Béziers en double, j’étais associée à Christiane Badoux, Christiane Piromali et Lydie Grenier en triple et les 2 Christiane en double, très belle année pour moi .

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aime bien jouer en mixte avec un tireur car je ne tire pas.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je regrette qu’il n’y ait plus de bol d’or comme avant (Bourg, L’Abergement, Mâcon) car on se régalait à jouer, on rigolait bien et ont passait de très bons moments.
J’adore aussi faire du bénévolat, je trouve que cela lie des liens d’amitié, de convivialité et humains notamment pour les championnats de France.
Pour le sportif j’aimerais avoir un peu plus d’épreuves de point avec de nouvelles épreuves, comme le point de précision en club.

Merci d avoir pensé à moi.

9ème portrait vendredi 5 juin : Patrick PIGUET Président de l’Amicale Boules du Faubourg, Président du Secteur Bouliste Bressan et co-président du Comité de Gestion de l’Astroboules (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé la boule lyonnaise à 9 ans en minime cela va faire 50 ans en 2021 j’étais licencié à la Boule du Stand à Bourg, on était managés par Mrs Marcel Futelot, Gaston André et Maurice Rouffet "dit la ronfle" de vrais passionnés.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

On était une bande d’une dizaine de jeunes des Vennes et on allait s’entraîner les jeudi après midi, samedi et dimanche on en jetait des tombereaux.
A cette époque on faisait des concours minimes /cadets une à deux fois par mois.
Certains ont continué comme Pascal Chamonal (Izernore), Martial Piguet (Faubourg) et Claude Morel (Messia).

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’en ai beaucoup :

- ma sélection en équipe de France en  1977/1978 en cadet mais je regrette d avoir été écarté à la dernière minute, je n ai jamais compris  pourquoi et cela aux dépens du fils .... dont le père était haut dirigeant à la Fédé ceci expliquant cela.

- puis mon 1er France en 3ème avec Pompon Lacroix, Jacky  Chabot (papa de Greg Chabot avec qui je me suis qualifié  en 2019) et Eric Couard qui n’avait pas pu disputer les 1/2 et la finale du Fédéral car il se mariait le samedi, on s’était qualifiés à Bourg  en 1986 .

- ma 1ère année en 2ème division où je me casse le bras 15 jours avant le Fédéral. Mes coéquipiers de l’époque Fabien Couard, Patrick Nomezine, Martial Piguet et Frédéric Nicolas m’ont promis de le gagner pour moi et ils l’ont gagné ce Fédéral en m’offrant donc la qualif pour le France à Villefranche sur Saône en 2009.

- mais le plus beau c’est le titre de champion de France en 2014 avec l’équipe féminine, le 1er titre national  pour le secteur en club c’est une fierté et restera une fierté rare pour moi on a eu la Marseillaise que pour nous c’était énorme, même si le 2eme était tout aussi beau le 1er restera unique avec cette extraordinaire ambiance a St Vulbas.
J’en ai beaucoup d autres mais je ne peux pas tous les exposer.
Je profite de l’instant pour remercier tous mes équipiers qui ont joué avec moi, ils se reconnaîtront.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’aimais bien le simple mais je ne suis plus assez calme pour y rejouer, faire le 5ème avec une belle équipe de copains me suffit largement maintenant.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Là aussi j’ai beaucoup à dire .
Mais le plus important c’est de faire venir les jeunes et développer le féminin.
Que la fédé respecte un peu plus la base et surtout ses dirigeants.
Et que l’on arrive à trouver des bénévoles car certains s’épuisent et se lassent.
Maintenant que je joue moins j’adore coacher le club féminin et surtout m’occuper d’organisation de manifestations.
Je tiens en tant que président de secteur à remercier très chaleureusement tous les présidents D'AS et tous les bénévoles qui nous aident de week-end en week-end.

8ème portrait vendredi 29 mai : Josianne BELAY bénévole assidue (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé les boules à 12 ans au RCCB.

2) Pourquoi et comment es tu venue à la boule lyonnaise ?

Mes parents habitaient en face du clos SNCF et mes 2 frères aînés Jean marc et Christian  jouaient déjà à la lyonnaise , et je m’y suis mise tout naturellement.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir c’est en 2003 ont s’est qualifiées pour le championnat de France double à  Thones avec Paule Dodard.
Mais malheureusement suite à une opération de la main j’ai dû arrêter les boules plus tôt que prévu, je n ai jamais pu reprendre à mon grand regret.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’adore le point ciblé des AS et le double en pointeuse.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je me suis mise au bénévolat car j’adore ça, mais surtout j’adore la sympathie et l’amitié qu’il y a dans ce sport entre les joueurs et les bénévoles, notamment au fédéral et aux championnats de France.
On se fait beaucoup de copains voire même d’amis dans ce monde bouliste.
Je suis et serais toujours disponible quand on me le demandera car j’aime ça et c’est ma façon à moi de rester au contact de la boule lyonnaise.

7ème portrait vendredi 22 mai : Gérard COLIGNON de l’Amicale Boules de Viriat (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai commencé les boules en rentrant de l’armée, je devais avoir 20 ans, à cette époque  j’étais licencié à Viriat, où je suis de nouveau licencié.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Mon frère Michel y  jouait déjà et un jour je suis allé avec lui, cela m’a bien plu et j ai continué. 

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

mon meilleur souvenir c’est en 1990, j’ai été champion de l’Ain en 4eme D avec les regrettés  Taty GUENIN, Bouboule MERCIER et Maurice DAN, on est allés au championnat de France à  Bordeaux... super souvenir !!!

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Avant j’aimais bien le simple, mais maintenant que je tire de moins en moins,  je préfère pointer en double ce qui me convient le mieux.
J’aime bien regarder les matchs de club aussi.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Il y a beaucoup de chose à dire, mais je pense que le bénévolat se perd c’est toujours les mêmes qui sont là, il faudrait des jeunes pour nous succéder et nous soulager.
Je terminerais en souhaitant que l’on garde toujours dans ce sport cet esprit de convivialité, d’amitié et continuer de terminer les compétitions par des "petites soirées ou 3ème mi-temps" improvisées …

Merci d’avoir pensé à moi pour ce clin d’œil.

6ème portrait vendredi 15 mai : Emily NIOGRET Amicale Boules du Faubourg (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai débuté à 6/7ans a Montréal la Cluse, j’avais 2 super entraîneurs que je ne remercierais jamais assez et que je n’oublierais jamais : Pierre Couty et Fred Longo qui m’ont suivie et fait progresser pendant des années.
Si j’ai pu gagner des compétitions c’est grâce à eux.

2) Pourquoi et comment es tu venue à la boule lyonnaise ?

Je suis venue aux boules car mon grand père, mon père et mon frère jouaient déjà. J’ai baigné dedans et c’est un sport que j’aime bien. Machinalement j’ai intégré le CFB de Montreal où l’on était une trentaine d’enfants. On apprenait les boules mais pas que, on pouvait faire d’autres jeux aussi ...

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’en 3 ou 4 mais les 2 meilleurs sont :

- ma victoire en 2012 à Bellecour (plus belle encore car c’était la 100ème édition) en -15 ans avec Aurélien Niogret, Lilian Pesse-Girod et Simon Taviaux on étaient coachés par Régis Faivre et Cédric Piguet c’était plus une équipe de copains on est venus pour faire 2 ou 3 parties et finalement à la surprise générale on a battu tous les favoris. 

- mon 2ème c’est quand j’ai gagné le titre de championne de France en combiné à Rochefort en 2013 c’était ma 1ère année de -18 ans vraiment énorme pour moi. 

- je n’oublie pas mes 2 titres en club à Bourg 2014 et 2017 et je tiens à remercier Pat Piguet de m’avoir fait confiance malgré mon jeune âge.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le combiné car je trouve cette épreuve complète et cela me correspond bien (c’est en voyant jouer mon idole depuis toute petite Cécile Lamolère Alonzi que j’ai pris goût à faire du combiné).

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Il y a beaucoup de choses que l’on pourrait améliorer au niveau féminin je parle.
- organiser plus de concours féminins et les valoriser comme ceux des hommes.
- catégorisation, trop d’écart de niveau entre les filles que se soit entre les 3 et 4 ou les 2 et 3, même au niveau du super 16 je trouve qu’il y a trop de différences (quand tu vois qu’une F4 peux jouer en super 16 y a un petit problème).
- les clubs sportifs élite, seules 2 ou 3 équipes peuvent prétendre au titre, les autres ne jouent que pour les places d’honneur ou le maintien, j’ai peur qu'à l’avenir ces clubs meurent  petit à petit.
- pour terminer j’ai un petit regret quant aux sélections des équipes de France jeunes, les sélections se faisaient (et se font toujours je pense) plus par affinité ou préférence de joueuses de grand club que par les performances des filles tout au long de l’année, on n’a pas assez donné la chance à certaines filles qui le méritaient.

Merci d’avoir pensé a moi pour cet interview.

5ème portrait vendredi 8 mai : Roger FRUCTUS de la boule fraternelle de Polliat (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai débuté à l’âge de 8 ans à Meximieux.

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

 J’habitais à "la Côte" petit hameau a côté de Meximieux où il y avait un bar/restaurant avec 2 jeux de boules et tous les dimanches avec mon père et des amis on s’y retrouvait pour y jouer.
Cela me plaisait et j’ai donc continué.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Sans hésiter Chambéry quadrette en 2014, je jouais avec les frères DRUGEON Jean-Marc et Pascal, Jacky BOISSON et le regretté Alain GILLET on a perdu en finale que de regrets !!!
Mais un magnifique souvenir.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le simple car je suis plus un joueur "individuel" que collectif .

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

J’aimerais que l’on retrouve cet esprit de convivialité et d’amitié pendant et surtout après les concours comme cela ce faisait avant. Car maintenant les joueurs viennent, jouent et s’en vont une fois qu’ils ont perdu.

4ème portrait vendredi 1er mai : Sylvie DEMERS de St Etienne du Bois (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J’ai débuté à l’âge de 20 ans à la Boule du port de Pont d’Ain.

2) Pourquoi et comment es tu venue à la boule lyonnaise ?

Je jouais et entrainais au foot et une joueuse de mon équipe  Cécile PERDRIX m’a fait découvrir la boule lyonnaise, j’ai essayé et je n’ai jamais arrêté

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir est Aurillac en 2017, je jouais avec Paule DODARD et ma soeur Sophie qui commençait seulement les boules, qu’est ce que l’on a rigolé !!!
Je n’oublie pas non plus ma 1ère qualification en 2012 à Vichy  à l’époque je jouais a St Didier d’Aussiat avec Ophélie DARBON, Isabelle BANAND et Dalila VANDENBERGHE.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le tir de précision que je peux faire rarement malheureusement.

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

J’en reviens au tir de précision, pourquoi ne pas l’inclure dans le championnat des AS ce qu’il me semble serait une bonne chose et nous changerait de ces 2 cibles dans les 5 cercles.
Je trouve que nous ne sommes pas assez au courant des règlements qui changent régulièrement.
Pourquoi ne pas faire des formations ou stages avec des arbitres 2 à 3 fois par an pour apprendre et gérer certaines situations ou avoir un règlement à jour avec nos licences.

3ème portrait vendredi 24 avril : Pascal PETROP Amicale Boules de Péronnas (voir la photo)

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J ai commencé la boule lyonnaise  assez tard  à 38 ans, j’etais licencié a la JL.
J’avais déjà essayé en cadet mais je n’ai pas accroché car je préférais la pétanque. 

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

J’y suis revenu pour sa convivialité et surtout  je trouve que le jeu est plus cadré et mieux réglementé.

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’en ai 2 mais incontestablement le championnat de France quadrette à Bourg en Bresse en 2015 car je jouais avec mon père Robert, on a perdu en 1/2 finale on était associés à Roland BRESSOUS, Jean Pierre NICOD et Christian BIZAUD, c’était beaucoup d’émotions de jouer devant la famille, les copains et les amis.
Et le 2eme c’est la finale du championnat de France simple à Auxerre en 2017.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

J’adore jouer milieu au triple même si je trouve qu’il n’y a pas assez de concours et que cette épreuve devrait être plus valorisée

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

J'espère qu’une solution va être trouvée pour les mutations de joueurs qui montent en M2 et sont isolés ex : mutation gratuite pour aller jouer dans un autre secteur afin de compléter une équipe.

2ème portrait vendredi 17 avril : Patrick NOMEZINE de l’Amicale Boules de Servas (bien qu’il ne soit pas membre du Comité de Gestion de l’Astroboules, Patrick fait partie des bénévoles toujours présents pour les chantiers d’entretien du boulodrome) voir la photo

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J ai commencé la boule lyonnaise à l’âge de 16 ans à Chalamont

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Je faisais du foot et des copains jouaient aux boules, j ai essayé et j’ai adhéré tout de suite. J ai débuté avec mon frère Daniel du temps de Mr Lamarche

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

Sans hésitation le championnat France double M2 à Rochefort en 2005 avec Bertrand Sauchay. Mais mon plus mauvais : perdu à la bonne au championnat de l’Ain double à Belley avec mon frère Daniel.

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le quadrette car j’aime bien l’esprit d’équipe

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Tout d abord supprimer le triple pour revaloriser le traditionnel.

Faire venir des jeunes aux boules les former et les motiver afin qu’ils continuent dans ce sport

et surtout les garder et en faire des bénévoles.

Nous profitons de ce portrait pour rappeler à votre souvenir Daniel NOMEZINE frère de Patrick récemment décédé

1er portrait vendredi 10 avril : Pascal HANTZ président de l’Amicale Boules de St Etienne du Bois (et par ailleurs trésorier adjoint du Secteur Bressan et du Comité de Gestion de l’Astroboules)  voir la photo

1) A quel âge as tu commencé la boule lyonnaise et où ?

J ai commencé à 23 ans à St Etienne du Bois

2) Pourquoi et comment es tu venu à la boule lyonnaise ?

Je jouais au foot et suite à une blessure j’ai dû arrêter. Mon voisin Léon RENOUD « un ancien » qui jouait aux boules m’a demandé de l’accompagner un jour, j’ai essayé et je n’ai jamais arrêté

3) Quel est ton meilleur souvenir ?

J’en ai 2 qui me tiennent un peu plus à cœur : mon 1e championnat de France en 2001 à Mâcon, j’étais équipé avec Christelle et Gérard PRODANU et Jean Claude GAUTHEY et le second ma montée en M2 où j’ai joué 6 ans très belle expérience

4) Quelle est ton épreuve préférée ?

Le quadrette car j’aime bien jouer collectif et en équipe

5) A ton avis que faudrait-il faire pour améliorer ou simplifier ce sport ou as-tu une conclusion pour cet entretien ?

Je regrette que des équipes s’inscrivent à des concours et ne viennent pas, je trouve que c’est un manque de respect aux dirigeants, il faudrait arriver à faire payer les équipes à leur inscription